Mercato: la réponse ferme du clan Fekir à Bernès

Le conflit ouvert entre Jean-Pierre Bernès et Nabil Fekir le confirme, les histoires d'amour finissent mal en général. Depuis la séparation en avril 2019, les deux parties se livrent à une passe d'armes médiatique. Le transfert avorté à Liverpool à l'été 2018 est au centre des débats. Chacun se renvoie la responsabilité de cet échec.
Interrogé par Canal + vendredi soir, l'agent a chargé sévèrement le clan Fekir. "J'ai eu honte de son attitude et de son entourage. C'était surréaliste, on se croyait dans un film Disney. Un élément extérieur inattendu est venu s’immiscer au pire moment dans les discussions", explique Bernès en visant particulièrement le beau-frère de Fekir.
"Des propos faux et diffamatoires"
La réaction du clan de l'ancien lyonnais ne s'est pas faite attendre. Via un communiqué, l'avocat du joueur, maître Antoine Landon, a livré une version des faits complètement différente. "Nabil Fekir est consterné par les propos mensongers tenus par Jean-Pierre Bernès dans son interview, qui le salissent gravement, lui et sa famille", écrit-t-il d'entrée avant de poursuivre en pointant du doigt l'agent.
"S'agissant du transfert avorté à Liverpool, Nabil Fekir n'a été prévenu que la veille au soir qu'une réunion de signature devait avoir lieu le lendemain. Il n'avait alors pas la moindre information sur les contrats. Seule une feuille de bloc-notes rédigée sur un coin de table lui avait été transmise. En raison de cette impréparation totale, il a souhaité que des avocats et un tiers de confiance soient présents", révèle l'avocat.
"Les échanges se sont déroulés dans un climat serein entre professionnels. Le beau-frère de Nabil, présent en tant que tiers de confiance, n'a eu aucun échange avec les représentants du club. Prétendre qu'il était là comme agent de joueur pour toucher une commission est faux et diffamatoire", indique maître Antoine Landon.
Dans la dernière partie du communiqué, l'homme qui défend les intérêts de Nabil Fekir, en rajoute une couche sur Jean-Pierre Bernès. "Depuis la séparation, l'agent n'a cessé d'essayer de lui nuire en engageant une action judiciaire totalement infondée à son encontre, en instrumentalisant les médias pour la nourrir, et a même été jusqu'à tenter de faire échec à son transfert au Betis Séville le jour même de la signature (alors qu'il n'avait plus aucun lien avec Nabil Fekir depuis plus de 3 mois)", accuse-t-il. Un conflit qui pourrait se poursuivre devant la justice.