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Mercato : pourquoi Grenier n’a finalement pas signé à Nice

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Invité de Team Duga ce jeudi sur RMC, Clément Grenier est revenu sur son départ avorté à l’OGC Nice lors de la dernière journée du mercato. Une transaction qui ne s’est pas faite notamment en raison de l’activité des dirigeants azuréens dans un autre dossier, celui de Mario Balotelli.

C’était l’un des dossiers les plus chauds de cette dernière journée de mercato. Mais cela a débouché sur un statu quo. Courtisé par Nice, Clément Grenier est finalement resté à Lyon. Le milieu de terrain de 25 ans était pourtant ouvert à une nouvelle aventure au « Gym » afin de retrouver le temps de jeu qui le fuit à l’OL depuis le début de saison (aucune titularisation). « On a essayé de trouver du temps de jeu parce que moi ce qui m’importait c’est de jouer cette saison, explique-t-il dans Team Duga sur RMC. J’ai écouté un peu ce que m’a dit le club. On n’a pas trouvé d’accord, ça s’est joué un peu au dernier moment. »

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Si son arrivée à Nice a capoté, c’est notamment parce que les dirigeants azuréens étaient concentrés sur un autre dossier brûlant, celui de Mario Balotelli, qui a signé dans la soirée, tout comme Younès Belhanda. « Ça a pris un petit peu de temps. On était en discussions, les deux clubs étaient en discussions, raconte Grenier. Je pense qu’ils avaient un gros dossier Balotelli à gérer. Depuis hier après-midi, début de soirée, je savais que ça n’allait pas aller plus loin, donc j’étais à la fois déçu et content de rester avec mes potes à Lyon. »

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« Le salaire n’était pas du tout un problème »

Et Grenier l’assure, son imposant salaire n’a pas refroidi ses courtisans : « On parle souvent du salaire mais je le répète, le salaire c’est très bien, je ne l’ai pas volé, j’ai eu des négociations avec mon président et c’est lui qui m’a proposé ce contrat que j’ai signé. Si j’acceptais d’aller à Nice, je savais très bien qu’il fallait que je divise par deux mon salaire et je l’ai accepté. Le président de Nice était au courant que j’étais capable d’accepter ses conditions à lui pour pouvoir jouer. Ma priorité aujourd’hui, et depuis toujours, est de jouer. J’ai accepté les conditions de Nice, qui n’étaient pas claires, nettes et précises mais on était dans un début de négociation et de discussion. Non, le salaire n’était pas du tout un problème. Je l’ai répété avec les clubs avec lesquels j’ai échangé parce qu’il y avait aussi l’AS Roma qui était un peu en course. »

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Malgré ce faux-départ, Grenier est plus motivé que jamais pour redevenir un élément-clé de l’OL : « Je suis très heureux de rester dans mon club formateur, qui m’a beaucoup apporté. Ça va être difficile pour moi de jouer tout de suite mais en tout cas je vais donner le maximum pour prouver que je peux me réimposer dans mon club. On a un groupe très cohérent, on se connaît très bien depuis de longues années donc on va essayer de faire quelque chose tous ensemble. Je vais prouver et montrer que je suis capable de revenir à mon meilleur niveau. »