Mercato : Valbuena n’y voit pas plus clair

C’est un secret de polichinelle, le Dynamo Moscou et l’OM se sont mis d’accord pour un transfert de Mathieu Valbuena à hauteur de 7 millions d’euros. Mais le joueur, qui n’a pas encore répondu à cette offre, préfère se donner le temps de la réflexion.

Que sera l’avenir de Mathieu Valbuena ? L’intéressé lui-même n’a pour l’heure pas la réponse. L’Olympique de Marseille et le Dynamo Moscou se sont entendus sur un accord à 7 millions de terrain pour le natif de Bruges (Aquitaine). Mais le milieu de terrain, qui s’est rattrapé avec les Bleus pendant la Coupe du monde de sa saison moyenne, espère d’autres offres notamment en provenance d’Espagne où Séville et Valence le suivent avec intérêt. 

Le Marseillais, parti se ressourcer à l’étranger, n’a pas encore donné de réponse. Valbuena étudie actuellement toutes les possibilités et entend ne fermer aucune porte. Il faut dire que la proposition moscovite est lucrative et a de quoi faire réfléchir, le milliardaire Boris Romanovitch Rotenberg (1053e fortune mondiale selon Forbes) étant à la tête du Dynamo. Le club est aussi qualifié pour l’Europa League et compte dans ses rangs quelques stars telles Igor Denisov ou Yuri Zhirkov.

En attente d'une destination plus « sexy »

Mais la Russie n’est pas la destination la plus « sexy » et sportivement, la plus attractive d’autant que Mathieu Valbuena n’a jamais caché sa préférence pour l’Espagne. Et puis, après son Mondial réussi, « Petit vélo » s’attendait sans doute à des offres de clubs plus huppés. Selon La Provence, le salaire du joueur estimé à 4 millions d’euros annuel a eu raison des ardeurs du FC Séville. Le FC Valence, aussi intéressé, est quant à lui à l’heure actuelle davantage préoccupé par son rachat par le richissime Peter Lim.

Autre argument qui plaide en défaveur des Russes : l’ex joueur de Libourne, qui est devenu l’un des hommes forts des Bleus, pourrait voir son avenir en équipe de France s’assombrir s’il venait à opter pour cette destination « exotique ». Le championnat russe étant peu médiatisé, cela reviendrait quasiment à faire une croix sur l’Euro 2016 sur le sol français. Loin des yeux, loin du coeur de Deschamps, en somme. « Rien n'est défini. Pour l'instant, je suis dans le flou », admettait-il à Téléfoot il y a quelques jours. Force est de constater que rien n’a changé.

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La rédaction