
GOLF – Open de France : Wiesberger triomphe, Dubuisson s’écroule

Victor Dubuisson - AFP
Il n’aura pas remporté l’Open de France. Il aura même mal terminé, une dernière journée cauchemar (un +4 loin de son meilleur niveau après trois journées à -3, -1 et -2) qui voyait son score passer de -6 à -2 et sa place descendre de la quatrième à la douzième. Mais Victor Dubuisson pourra au moins se satisfaire d’une chose : très suivi et ovationné, le champion qui aime cultiver son mystère se sera rapproché de son public, prenant même le temps de signer des autographes et de s’arrêter devant les micros. Toujours ça de gagné.
Pour le reste, rien n’est allé ce dimanche au golf national. Dubuisson avait annoncé que l’Albatros ne pardonnait aucune erreur, il a pu le vérifier. Avec en cerise sur le gâteau rance un triple bogey au n°7 qui enterrait ses derniers espoirs de victoire. Alors qu’il comptait quatre coups de retard sur le Sud-Africain Jaco Van Zyl à l’entame du dernier jour, le Français termine à onze coups du vainqueur, l’Autrichien Bernd Wiesberger, qui rend une carte finale à -13. Mieux que sa 48e place de l’an dernier. Mais forcément décevant pour un joueur qui visait la gagne et qui occupait la tête à l'issue du deuxième jour. « C’était une partie horrible, sans aucune réussite malheureusement, juge Dubuisson. Je suis très déçu. Il y a des choses positives, c’est sûr, mais mon objectif n’est pas cette place-là. »
Lorenzo-Vera meilleur Français
La belle surprise tricolore sera venue de Michaël Lorenzo-Vera. A 30 ans, celui qui fait son retour sur le Tour européen cette saison après plusieurs blessures et une rétrogradation a signé un dimanche à -3 pour compléter son samedi à -4. Pas mal pour quelqu’un qui passait le cut du tournoi pour la première fois. Avec une carte finale de -4, celui qui n’avait jamais fait mieux que 28e dans un tournoi du Tour européen prend une superbe sixième place qui fait plaisir à voir. « Honnêtement, je ne pensais pas être capable de faire une bonne semaine, commentait l’intéressé. Depuis que je suis gamin, j’ai l’habitude de prendre des branlées ici. Et puis on est plus tendu sur son tournoi national… Je suis très fier de moi, voilà. » Il y a de quoi.