Thomas Levet : «C’est le foutoir total ici »

Thomas Levet était 35e à l’issue de son troisième tour à l’US Open. Le Français était furax après l’organisation qui a retardé les parties sans prévenir les joueurs !

Thomas Levet ,que s’est-il passé ce matin, vous deviez attaquer ce troisième tour, assez tôt et finalement vous avez débuté à midi ?
Je suis arrivé à 5h40, j’ai annoncé à tout le monde – parce que c’est très bien organisé – une demi-heure avant que le mec de l’USPGA vienne qu’on jouait à midi parce que j’avais reçu un e-mail mais j’étais le seul sur 50 joueurs à l’avoir reçu. Le mec me regarde et me demande comment ça se fait que j’ai ce mail. Je lui montre mon téléphone et on a attendu confirmation. Ensuite, le responsable est arrivé et nous a dit qu’il avait oublié de nous l’annoncer à nous les joueurs. Ce matin on arrive au practice et tout d’un coup, Jeff (Jean-François Lucquin ndlr) apprend qu’il ne joue plus avec Vijay Singh mais avec Ian Poulter. Vijay jouait une partie derrière et Ian Poulter une partie devant. C’est complètement dingue, ils avaient changé les parties. Pourquoi je ne sais ? C’est le foutoir total ! A la place d’avoir un type qui prend une décision ils en ont 25 000 ! C’est le gros problème de cette organisation là. Ils ont trop de monde qui aide. Vijay Singh quand il a appris qu’il ne jouait pas avec Jeff, il est parti et l’organisateur est revenu un quart d’heure plus tard en disant que finalement il jouait avec Jeff Lucquin ! Et toi tu es en train de te préparer à 6h40.

Vous avez d’autres exemples ?
Par exemple, pour aller à l’aéroport. J’appelle le numéro du transport et on me dit qu’il faut appeler un autre numéro. J’appelle ce numéro. J’ai un mec qui n’a aucune idée de pourquoi j’appelle là, moi non plus. Il me passe le bureau du tournoi qui me dit que ce n’est pas là non. Tu passes six coups de fil ! c’est complètement dingue. Personne n’a vraiment les manettes et c’est le foutoir total.

C’est la première fois que vous voyez ça ?
C’est assez bordélique tout le temps quand c’est eux. Il y a trop de monde, à la place de donner les manettes à quelques personnes importantes, il y a 25 000 décideurs !

La rédaction - C. Co. à Bethpage