Abalo : « J’ai l’intention de revenir à Paris »

Luc Abalo - -
Luc, cette exposition à Paris signifie-t-elle que vous voulez vous rapprocher un peu plus de la capitale ?
Non, ça signifie que je suis de Paris. Je suis né à Ivry-sur-Seine, c’est collé à Paris. Et quel est le meilleur endroit - si ce n’est Paris - pour exposer ? Car Paris est une des plus grosses capitales de l’art. La raison, c’est que c’est mon équipement Puma qui m’aide à la monter. Et ils m’ont facilité la tâche.
Allez-vous rester à Paris ?
Non, je n’ai pas encore signé au Paris Handball si vous vous référez à ça. Le club de Paris m’a fait une proposition, maintenant on est en pourparlers, on va voir si le club de l’Atlético Madrid me libère. Moi, c’est clair que j’ai l’intention de revenir à Paris, parce que la vie à Paris me manque, que ma famille me manque. Du point de vue handball, je suis épanoui en Espagne, mais je pense qu’il faut que je rentre.
Votre clause est à 1,7 millions d’euros. Le Paris Handball va-t-il s’en acquitter ?
C’est vrai qu’elle est importante. Maintenant, la somme exacte qui est sortie pour les négociations, je ne peux pas vous la donner exactement parce que ça s’est passé hier (lundi) et je n’ai pas eu le temps de prendre toutes les informations. Je me suis concentré sur l’exposition. Je pense que ça va se décider dans les jours qui viennent.
Vous semblez confiant. Est-ce en bonne voie ?
Non, au contraire, ça s’annonce difficile. Je ne peux pas dire que ça s’annonce mal, mais ça s’annonce difficile. Parce que ce sont des grosses sommes d’argent pour le handball. Je vous avoue qu’il y a deux mois, je suis allé voir les dirigeants de mon club, je voulais rentrer car je commence à être mal en Espagne. Et depuis deux mois, j’essaye de trouver une solution et un club pour rentrer parce que je voulais retourner en région parisienne. Je pense à ça tous les jours et c’est stressant.
« A Paris, on peut très vite avoir une très bonne équipe »
Puis le challenge vous plairait…
Effectivement, si je rentre sur Paris, oui ça va être un nouveau challenge parce qu’ils ont failli être relégués cette saison donc il y a tout à refaire. Mais j’adore ça, j’adore les difficultés.
Si vous revenez à Paris, c’est pour jouer ?
Oui, car à la base, j’étais en négociations avec le club d’Ivry, mais ça n’a pas pu se faire. Maintenant, le seul club qui peut répondre à la problématique et aux demandes de mon club, c’est le club de Paris parce qu’il est question de grosses sommes d’argent.
N’aurez-vous pas l’impression de repartir à zéro en revenant à Paris ?
Si, puisque que le club dans lequel je suis actuellement a atteint un niveau exceptionnel. On est toujours en demi-finales ou en finale de Ligue des champions. Mais si aujourd’hui, je pèse ce qui est le plus important, c’est d’être auprès de ma famille et de construire des choses avec elle. D’où l’envie de rentrer à Paris. Puis le projet du Paris Handball peut très vite prendre forme, on peut vite avoir une très bonne équipe. Je dis « on », mais je n’y suis même pas. Mais c’est une équipe qui peut être bonne très rapidement et rêver à des titres européens très vite.
Le titre de l'encadré ici
Ses agents négocient |||
Egalement présents à Paris mardi soir, les agents de Luc Abalo se veulent confiants quant aux chances du Français de rejoindre la capitale. « Nous sommes descendus en Espagne voir les dirigeants de l’Atlético Madrid, expliquent-ils. Et maintenant, on est en train de voir ce qui se passe. Pour l’instant, ils sont têtus. Mais on essaye de voir si ça peut avancer. Ça va être dur en négociations, car Luc a une clause élevée au niveau du handball. Et l’Atletico sait que c’est un joueur qui représente très bien leur club, qui est presque une marque pour eux, donc ils vont avoir du mal à le lâcher. Mais effectivement, Luc aimerait bien retourner en France parce qu’il a sa femme, sa famille, des projets. Il aimerait bien y retourner effectivement. On est tous confiants, mais pour l’instant, ça n’est pas abouti. »