Des Bleues face à l’acier suédois

Olivier Krumbholz - -
Elles sont toujours en vie. En remportant dimanche leur premier match du tour principal contre les Pays-Bas (23-21), les joueuses d’Olivier Krumbholz avancent toujours sur un fil dans cet Euro, mais elles avancent... C’est déjà une performance de voir les Françaises à ce stade de la compétition, après leurs deux premières rencontres catastrophiques contre la Norvège (33-22) et la Hongrie (21-18).
Contre les Néerlandaises, qu’elles n’avaient jamais joué, les Bleues ont confirmé leur redressement entrevu contre la modeste Slovénie (29-19). « Elles ont eu le mérite de s’accrocher et de gagner, s’est félicité Olivier Krumbholz. Ce qui me gêne, c’est que dans cette deuxième phase de poule, le goal-average peut s’avérer décisif à la fin et que nous avions les moyens de prendre le large au score. On vit un peu dans la douleur mais on est toujours là. »
Krumbholz : « On est toujours là »
L’équipe de France n’a pas retrouvé le niveau qui lui avait permis de devenir vice-championne du monde en 2009, mais les progrès sont palpables par rapport à ses premières sorties. Derrière, c’est mieux, à l’image d’une Amandine Leynaud redevenue patronne de la défense tricolore. En attaque, si les intentions sont là, l’efficacité n’est pas encore au rendez-vous (49% au tir). Mentalement, elles ont montré qu’elles avaient des ressources, mais à 21-21 à une minute de la fin alors qu’elles avaient compté cinq buts d’avance sur les Bataves, le coup est passé près. Comme le reconnaissait l’ailière Siraba Dembele « si on joue comme ça, on ne passera pas contre la Suède ».
Ce mardi, ce sera relevé, et surtout très euphorique. L’équipe de Per Johansson a fait sensation ce week-end en battant la Norvège (24-19), triple tenante. Invaincue depuis le début de l’Euro, et leader du groupe 2, la Suède n’a besoin que d’un succès face à la France ou la Hongrie mercredi pour accéder aux demi-finales. Une première pour une nation qui s’est toujours contentée de places de classement dans les grands rendez-vous internationaux. Les Françaises sont prévenues.