
Euro 2012 : une valise pour les Bleues

- - -
« Quand j’ai débuté en équipe de France, on avait presque envie d’allumer un cierge avant de jouer contre la Norvège. On espérait ne pas en prendre 10 ! » Pas de chance pour l’arrière tricolore Camille Ayglon, les Bleues en ont pris onze, lundi à Belgrade, pour leur premier match du tour principal de l’Euro 2012. Ecrasées 30-19 par les quadruples championnes d’Europe en titre, les joueuses d’Olivier Krumbholz ont sérieusement hypothéqué leur chance d’accéder aux demi-finales du championnat d'Europe.
« C’est un coup de massue, soupire le sélectionneur. Je ne comprends pas. Pour moi, les Norvégiennes ont de la réussite en première mi-temps et après, elles nous ont ravagées. On a perdu des ballons de façon stupide. Il n’y avait plus de combativité. C’est une triste équipe de France qu’on a vu en deuxième mi-temps. »
Krumbholz : « Chacun doit se remettre en cause »
Pour se qualifier, les Bleues, qui ne comptent que deux points, devront non seulement battre la République tchèque cet après-midi (16h10), puis la Serbie, chez elle, jeudi (18h10). Mais elles devront aussi espérer un concours de résultats favorables relevant du miracle dans les autres rencontres de ce groupe I. La Norvège, elle, a quasiment composté son billet pour le dernier carré.
La très large victoire des Scandinaves ne souffre d’aucune contestation. Si les Bleues étaient toujours plus ou moins dans le coup à la pause (14-10), elles ont été aux abonnées absentes en deuxième mi-temps, n’inscrivant qu’un but, par Mariama Signaté, en neuf minutes. Une réussite insuffisante pour espérer contester la supériorité des invincibles Norvégiennes. « Quand on se sent aussi impuissant, c’est difficile, analyse Krumbholz. Il y a des jours sans. Il faut repartir de l’avant et retrouver de l’orgueil. Chacun doit se remettre en cause. Quand on fait autant d’erreurs, on ne peut pas battre les championnes olympiques. »