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Fernandez : « Je suis le grand frère et l'exemple »

Jérôme Fernandez

Jérôme Fernandez - -

Le néo-Toulousain fait partie de la vague des Experts qui rentrent petit à petit en France pour faire progresser la D1. Jérôme Fernandez, qui accueille Montpellier ce jeudi (20h45) en ouverture de la saison 2011-2012, illustre les nouvelles ambitions du handball tricolore.

Jérôme Fernandez, vous ouvrez le bal de cette nouvelle saison avec Toulouse contre Montpellier. Comment appréhendez-vous cette rencontre ?

Ils viennent d’enchainer deux matches ce week-end (Trophée des Champions, ndlr) et on a eu le temps de nous préparer, mais on est en rodage et on a beaucoup de retard par rapport à une équipe comme Montpellier. On n’arrivera pas à combler la différence de niveau ce jeudi. On n’a pas de pression liée au résultat, ça va nous servir de préparation pour les matches qui suivent. Quel que soit le résultat, il ne faudra pas s’enflammer ou être abattu. Notre championnat commence à Ivry dans deux semaines.

Quels sont les objectifs de Toulouse ?

On a un calendrier qui peut nous permettre de prendre des points et d’engranger de la confiance. Les 6, 7 premières journées sont importantes. On va récupérer Daniel Andjelkovic en septembre ou en octobre. Je suis plutôt optimiste. Cette équipe est bien faite, équilibrée, on a de quoi faire pour embêter pas mal d’équipes. Il y a un groupe avec Dunkerque, Nantes, Saint-Raphaël, Tremblay et peut-être nous qui allons chercher Chambéry pour la deuxième place.

Comment jugez-vous la D1 ?

Pas mal de choses se mettent en place. L’apport de Canal + va permettre aux clubs d’attirer des partenaires privés. C’est un championnat qui va monter en puissance. Des Argentins, des Espagnols, des Suédois sont arrivés. La prochaine étape sera de passer un cap financièrement pour permettre d’équilibrer un peu plus la D1.

« Préparer au mieux les échéances avec l'équipe de France »

Les joueurs de l'équipe de France commencent à revenir en France. Quel va être votre rôle ?

A Toulouse, je suis le grand frère et l’exemple. J’essaie de rassurer les plus anciens après une saison difficile, de montrer l’exemple aux jeunes. J’ai un rôle aussi auprès de l’entraîneur, qui est jeune et qui est prêt à partager. Plus généralement, on essaie de se servir de l’image des Experts. Le projet à Toulouse passe aussi par des moyens extra-sportifs.

Comment allez-vous gérer votre saison à Toulouse avec le calendrier des Bleus et la qualification pour les JO de Londres ?

Justement, en venant à Toulouse, je voulais m’aménager un peu de temps de repos pour préparer au mieux les échéances avec l’équipe de France. La première étape est d’être en forme en début de saison avec le club. Après, d’arriver au mieux pour les matches amicaux de novembre. Et, ensuite, faire un gros championnat d’Europe en janvier. Beaucoup de choses vont se passer d’ici les Jeux.