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Handball: Guigou se paye Canayer, le manager du MHB

Michaël Guigou avec les Bleus

Michaël Guigou avec les Bleus - AFP

Quelques semaines après l’annonce de la non-reconduction de son contrat avec le MHB, Michaël Guigou est revenu sur cette "injustice" et cette déception dans un communiqué. En pointant le comportement de son manager Patrice Canayer.

Michaël Guigou veut aller à Tokyo. Et pour se rendre au Japon, aux Jeux olympiques 2020, il comptait rester à Montpellier où il a effectué toute sa carrière. Mais son club en a décidé autrement. En plein milieu du Mondial de handball le mois dernier, le MHB a officialisé en conférence de presse la non-reconduction du contrat de l’ailier de 37 ans.

"Attitude affligeante, voire pathétique"

Jeudi, l’intéressé a donc voulu "apporter quelques précisions et effectuer certaines rectifications". "Je déplore évidemment cette issue, et je la regrette, a déclaré Guigou dans un communiqué. Cette attitude affligeante, voire pathétique, à l’égard des anciens qui ont contribué au destin du club, me laisse perplexe."

Surtout, le Montpelliérain, au club depuis 1999, regrette l’action d’un homme en particulier. "Il n’a même pas été question de se poser autour d’une table afin d’évoquer les solutions envisageables. La gouvernance du club se heurte à la volonté d’un seul homme (le manager Patrice Canayer)… Or, un club, qui plus est de la dimension du MHB, n’appartient pas à un seul homme, mais à tous ceux qui contribuent à le faire vivre."

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Guigou va réfléchir et vise toujours Tokyo 2020

Déterminé à jouer au moins jusqu’en 2020 pour disputer les JO avec la France à Tokyo, l’ailier s'interroge. "Concrètement, je me laisse encore quelques jours de réflexion quant à la suite à donner à ma carrière, conclut ainsi le double champion olympique (2008, 2012), double vainqueur de la Ligue des champions avec le seul club de sa carrière (2003, 2018). J’ai à cœur de continuer de pratiquer ma passion dans un environnement sain, et de poursuivre ma carrière de manière apaisée jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo." Malgré sa déception, ce sera donc forcément ailleurs qu’à Montpellier.

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Florian Perrier