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Jackson Richardson se lance en politique, pour la mairie de Marseille

Double champion du monde de handball (1995, 2001), médaillé de bronze aux Jeux olympiques 1992, Jackson Richardson se lance en politique. Il figure sur la liste montée pour la mairie de Marseille par le sénateur Les Républicains Bruno Gilles.

L'ancien handballeur star Jackson Richardson, double champion du monde (1995, 2001), médaillé de bronze aux Jeux olympiques 1992 et meilleur joueur du monde en 1995, a décidé de se présenter aux municipales à Marseille, sur la liste que monte le sénateur LR Bruno Gilles, a annoncé mardi ce dernier.

"J'avais envie de redonner à Marseille ce qu'elle m'a donné. Je m'y sens chez moi", a précisé Jackson Richardson au site internet de La Provence. "Mon étiquette n'est pas politique, c'est le sport".

L'ancien joueur, qui avait débuté sa carrière à l'OM Handball avant d'être médaillé à Barcelone, "est motivé, il n'est pas là pour faire de la figuration", a expliqué à l'AFP Bruno Gilles.

"L'objectif, c'est qu'il soit l'adjoint en charge de (l'accueil des épreuves des Jeux olympiques) 2024", dont la voile, programmée sur le littoral marseillais. L'ancien demi-centre des "Barjots" français, qui a été meilleur joueur du monde, "est très motivé, il est en train de revenir à Marseille", où vit sa femme et où sont nés ses enfants, a-t-il précisé.

La course à la mairie encore floue à Marseille

A six mois des municipales, Bruno Gilles est le seul candidat déclaré à l'investiture Les Républicains pour la succession du maire Jean-Claude Gaudin. La candidature concurrente de la présidente de la métropole et du département Martine Vassal, également LR, est toutefois fortement pressentie.

"Je vais fêter un an de campagne. Je trace ma route", ajoute celui qui se dit "candidat jusqu'au bout", investiture LR ou non. "C'est important, affectivement, psychologiquement, j'ai une étiquette politique et je ne l'ai jamais caché, mais ce n'est pas ça qui fait gagner les municipales", poursuit-il.

Outre un éventuel duel à droite, le paysage politique est encore totalement ouvert dans la deuxième ville de France : En Marche n'a pas choisi entre la désignation d'un candidat et une éventuelle alliance, la gauche tente de se regrouper, tandis que le sénateur Stéphane Ravier a commencé sa campagne pour le Rassemblement national.

la rédaction avec l'AFP