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La France déroule contre l’Egypte

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Les joueurs de Claude Onesta n’ont eu aucune difficulté à venir à bout de l’Egypte, dans leur deuxième match du Mondial (28-19) à Kristianstad. Ils montent tranquillement en puissance avant de croiser la route de Bahreïn ce lundi (20h30).

Ils ne lâcheront rien ! C’est désormais une certitude, il va falloir se battre pour venir à bout de la défense française dans ce Mondial. Thierry Omeyer confirme à chaque match qu’il est bien le meilleur gardien du monde. Quant à Didier Dinart, il reste impérial en défense. Un mur infranchissable. Deux jours après la Tunisie, battue 32-19 vendredi, l’Egypte en à fait le constat amer ce dimanche. Elle a elle aussi été battue, sèchement (28-19), par une équipe de France très convaincante.

Comme les Tunisiens, les Egyptiens ne sont pas parvenus à passer la barre des 20 buts contre les « Experts ». « Ça veut dire qu’on est bien en place, explique Michaël Guigou. Thierry (Omeyer, ndlr) a retrouvé un très haut niveau. Il a bien assuré derrière et il a fait beaucoup plus d’arrêts que l’autre jour. L’équipe est bien rentrée dans la compétition et c’est de bon augure pour la suite. »

Tout le monde a joué

Claude Onesta avait prévenu, il avait l’intention de faire tourner son effectif contre l’Egypte. Il a tenu parole : tout le monde a eu du temps de jeu. Un joueur comme Bertrand Roine a ainsi pu célébrer sa première sélection en compétition. Et son premier but. « C’est une première pour moi, se réjouit l’arrière gauche. C’est plutôt sympa de rentrer dans une compétition comme ça. Les autres joueurs essayent de te mettre à l’aise pour que ça se passe dans les meilleures conditions. »

A l’image de l’accueil qui a été réservé au joueur de Chambéry, l’ambiance qui règne dans le groupe français est palpable. Dans ce début de Mondial, les Français progressent et engrangent de la confiance. Désormais, il ne leur reste plus qu’un dernier test, ce lundi, contre Bahreïn, avant de rentrer dans le vif du sujet face à l’Allemagne, puis l’Espagne. Le vrai coup d’envoi de leur Mondial.

« On le savait déjà un petit peu, mais on ne voulait pas passer à côté des premiers matches, avoue Jérôme Fernandez. L’Egypte et la Tunisie auraient pu nous contraindre à puiser dans notre énergie si on ne les avait pas pris au sérieux. On a fait du bon boulot. J’espère qu’on va continuer ! »