RMC Sport

Le PSG passe le test Barça

Mikkel Hansen

Mikkel Hansen - -

Invaincu en championnat mais parfois trop inconstant, surtout en Ligue des champions, le PSG a l’occasion d’obtenir une victoire européenne de référence en accueillant l’ogre Barcelone ce dimanche (17h) pour la quatrième journée de C1.

L’affiche avait fait rêver la France du foot au printemps dernier. L’automne arrivé, elle va mettre en lumière le handball tricolore. PSG-Barcelone en Ligue des champions, ce dimanche après-midi (17h) à la Halle Carpentier. Si la version pelouse paraissait excitante, celle des parquets s’annonce encore plus grandiose. Car les deux clubs présentent certainement les effectifs les plus complets et aux plus beaux contingents de stars en Europe. Côté parisien, trois champions olympiques français (Daniel Narcisse, Luc Abalo, Samuel Honrubia), deux champions du monde espagnols et deux récipiendaires du prix de « meilleur handballeur de l’année » avec Mikkel Hansen (2011) et Narcisse (2012).

Côté Barça, les mêmes catégories comprennent deux (Cédric Sorhaindo, Nikola Karabatic), cinq et deux éléments, ces derniers étant les deux grandes recrues estivales catalanes, Arpad Sterbik (2005) et Karabatic (2007). Bref, une affiche qui ne dépareillerait pas à l’heure du Final Four. L’occasion, surtout, d’un premier grand test pour un champion de France qui ne cache pas ses ambitions européennes. « Ça va être un bon moyen de savoir comment on se situe par rapport à un des grands favoris de la compétition, juge Philippe Gardent, l’entraîneur parisien. Mais on est aussi là pour essayer de battre cette merveilleuse équipe. Elle n’est pas imbattable. Si on arrive à leur tenir la dragée haute, elle peut se mettre à douter. »

Gardent : « On ne perd pas en championnat et on nous cherche des poux »

Une volonté pas simple à concrétiser. Surtout pour un PSG leader invaincu en France (cinq victoires, un nul) mais qui est parfois trop inconstant en ce début de saison, témoins le nul au Vardar Skopje (24-24) et la défaite sur le parquet du Metalurg Skopje (26-28) en C1. « C’est souvent dans ces moments-là que les équipes sont les plus dangereuses car ils ont certainement été touchés dans leur orgueil », juge Karabatic. « Avoir des difficultés comme celles-là, ça me va, se défend Gardent. On ne perd pas en championnat et on nous cherche des poux dans la tête. Je ne peux pas empêcher certains de fantasmer. On commence à trouver de la stabilité défensive et offensive. Il manque un bon résultat dans une belle affiche pour concrétiser tout ça. »

L’occasion est parfaite. Mais l’ogre catalan, vainqueur de ses sept premiers matches de championnat avec quinze buts d’écart de moyenne, n’est-il pas trop gros ? Huit fois vainqueur de la Ligue des champions (dernier sacre en 2011), battu par Hambourg en finale en 2013, le Barça sait aborder ces rendez-vous à pression. Pour Paris, il faudra s’inspirer du Vardar, qui a décroché un nul à domicile face aux Catalans (29-29) en ce début de C1. Et éviter une défaite qui les reléguerait momentanément à la cinquième place de la poule, non qualificative pour les huitièmes de finale. Plus d’un an après l’affaire des paris, ce match sera aussi l’occasion de revoir Nikola Karabatic en France. « Ça fait toujours plaisir de revenir jouer dans son pays, au contact du public français, de ses amis et de sa famille », estime l’intéressé. Sans oublier le retour de Cédric Sorhaindo dans un club parisien où il a évolué entre 2004 et 2009. Enjeu, beau jeu, émotions, retrouvailles. PSG-Barcelone, une affiche, une vraie. Au hand aussi.

A lire aussi :

>> Gardent : "Barcelone n'est pas imbattable"

>> Abalo et Karabatic se donnent rendez-vous

>> Montpellier, un an après

A.H avec P.F et R.M