RMC Sport

Les Bleus dans l’histoire

Thierry Omeyer et l'équipe de France de handball ont mis leurs adversaires à genoux

Thierry Omeyer et l'équipe de France de handball ont mis leurs adversaires à genoux - -

Grâce à sa victoire sur la Croatie en finale de l’Euro dimanche à Vienne (25-21), l’équipe de France est devenue la première équipe de handball a réaliser le triplé Jeux olympiques, championnats du monde puis d’Europe.

Entrée directe au Panthéon du sport français. Les titres ont beau s’empiler, cette équipe possède un appétit insatiable. Après avoir remporté les Jeux Olympiques de Pékin (2008) et les championnats du monde en Croatie (2009), la génération dorée du hand français est devenue hier championne d’Europe en Autriche. Et comme en février dernier lors du Mondial, ce sont les Croates qui ont subi le déchainement français (25-21).

En six finales d’un grand championnat, la France ne s’était inclinée qu’à une seule reprise. C’était lors du Mondial 1993 contre la Russie (28-19). Une éternité ! Depuis, ces Bleus sont montés sur le podium à dix reprises pour six titres et quatre médailles de bronze. Comme on pouvait s’y attendre, les deux formations se sont livrées un âpre combat dès l’entame de match. Et ce sont les joueurs au maillot à damier qui prennent un meilleur départ en menant même de trois buts à la 28e minute.

Au panthéon du sport français

Le temps pour Nikola Karabatic (6 buts), de retour d’une exclusion de deux minutes, de remettre les siens dans le droit chemin. « J’ai eu la trouille, avoue d’ailleurs l’ancien sélectionneur, Daniel Costantini. Et puis Nikola a remis les joueurs dans l’ordre. » Une analyse que ne renierait pas Didier Dinard. « En première période on analyse, en deuxième on écrase », avait-il prévenu à l’issue de la demi-finale contre l’Islande (36-28).

Douze partout à la mi-temps puis 17-13 à la 39e minute. Un écart de quatre buts qui ne se réduira jamais à moins de deux unités pour finalement se fixer à cinq buts à la fin du match (25-21). « On se demande où va s’arrêter cette équipe, continue un Costantini admiratif. Elle nous bluffe. » Certains avaient critiqué cette formation, à leurs yeux incapable de se rassurer après deux matchs nuls en tour préliminaire. Claude Onesta leur avait répliqué que l’essentiel était de gagner. Le message a parfaitement été reçu. La force de d’habitude. Celle de la plus grande équipe de l’histoire du sport français.

La rédaction - P.Ta