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Les Experts ont toujours la cote

Daniel Narcisse et Thierry Omeyer

Daniel Narcisse et Thierry Omeyer - -

Les Experts, qui disputent leur premier match de qualifications à l’Euro 2014 ce jeudi face à la Lituanie à Rouen (19h), retrouveront pour la première fois leur public, dont la foi n’a pas été altérée par l’affaire des paris suspects.

Une nouvelle aventure pour passer à autre chose… Deux mois se sont écoulés depuis leur deuxième sacre olympique à Londres. C’est désormais l’heure de la rentrée pour les Experts, qui débuteront ce jeudi les qualifications à l’Euro 2014, avec une rencontre face à la Lituanie à Rouen (19h). Les Bleus ne s’étaient plus retrouvés depuis leur couronnement londonien. Privés de cinq champions olympiques (Bertrand Gille, Jérôme Fernandez, Luc Abalo et Samuel Honrubia blessés, Guillaume Gille à la retraite), les hommes de Claude Onesta repartent en campagne dans un contexte particulier.

Malgré son palmarès incontestable (deux médailles d’or aux JO, quatre titres mondiaux et deux européens), l’équipe de France de handball a vu son image être écornée depuis son épopée olympique. D’abord par la destruction d’un plateau de télévision par Nikola Karabatic et le sélectionneur Claude Onesta, dans les heures qui ont suivi la médaille d’or à Londres. Puis par l’affaire des paris suspects, dans laquelle deux Experts (Samuel Honrubia et Nikola Karabatic) ont été mis en examen. Mais leur popularité reste intacte d’après Thierry Omeyer.

Karabatic ne jouera pas

« Les gens, dans la rue, nous parlent plus de nos résultats et des émotions qu'ils ont vécues grâce à nous que du reste, explique le gardien de l’équipe de France. Notre image a changé parce qu’on est devenu une deuxième fois champion olympique. Je joue à l’étranger, mais à chaque fois que je suis revenu en France, j’ai remarqué un engouement encore plus fort qu’avant. » Pour preuve, la Kindarena sera pleine ce jeudi pour les retrouvailles des Bleus avec leurs supporters.

Le public français s’inquiète d’ailleurs davantage de la taille du Palais des sports de Rouen, tout neuf mais trop petit (les 5 000 places pour le match sont parties en seulement quatre heures), que des paris suspects. Avec 750 à 1 000 personnes à l’entraînement ouvert au public mercredi matin, les Bleus ont déjà pu constater que leur cote d’amour était toujours forte. Tout juste rappelé en équipe de France après la levée de son contrôle judiciaire, Nikola Karabatic n’a pas encore pu goûter aux retrouvailles avec les supporters. L’idole du handball français, qui a participé à l’entraînement à huis clos mercredi après-midi, devra attendre avant de reporter le maillot des Bleus. A court de forme, il n'a pas été inscrit sur la liste communiquée à la Fédération européenne pour le match contre la Lituanie. Le Montpelliérain fera peut-être son véritable retour dimanche, en Turquie.

Alexandre Mispelon avec C.G à Rouen