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Les « Habitués »

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En battant logiquement la Norvège 31-26 à Jönköping en Suède, l’équipe de France a rejoint le Danemark, la Suède et l’Espagne en demi-finales. Depuis 2005, c’est la 8e fois que les Tricolores atteignent le dernier carré d’une compétition internationale.

On pourrait les surnommer « les Habitués ». Logiques vainqueurs de la Norvège 31-26 à Jönköping en Suède, les Bleus ont déroché pour la neuvième fois de leur histoire leur billet pour les demi-finales d’un championnat du monde. Quelques heures plus tôt, la victoire de l’Espagne sur l’Islande (32-24) avait permis aux Tricolores d’avoir leur destin entre leurs mains. Eux qui restaient sur 30 matches sans défaite devaient donc battre des Scandinaves déjà éliminés pour valider leur ticket pour les demies. Sans survoler les débats, ils n’ont pas manqué de signer un 26e succès en 31 matches. Le rêve continue, même si tout ne fut pas parfait. « Aujourd’hui comme contre l’Espagne, on a connu quelques moments délicats, reconnaît Jérôme Fernandez. Mais dans l’ensemble, je trouve qu’on fait une compétition assez complète. On est donc qualifié pour la huitième fois d ’affilée en demi-finales. Aujourd’hui, on a mis un peu plus de temps à se mettre dedans. Mais au final, ça passe quand même. »

Costantini : « Il n’ont jamais eu peur »

Les joueurs de Claude Onesta entament pourtant bien la rencontre. En ouvrant le score, Gille met les Bleus sur les bons rails. Mais si elle est déjà hors-course, la Norvège est une équipe culottée et talentueuse, à l’image du jeune Hansen qui tente et réussit un lob sur penalty face à Omeyer. La première mi-temps n’est pas une promenade de santé pour les Experts. Même s’ils font la course en tête, Karabatic et ses partenaires ne parviennent pas à prendre le large. Peu avant la mi-temps, les Norvégiens reviennent à un but (11-10). « Il y a trop de précipitation », reproche Claude Onesta. Mais il en faut plus pour inquiéter cette équipe. Malgré des soucis offensifs, la France garde la Norvège à distance. « Ils n’ont jamais eu peur », confie Daniel Costantini, l’ancien entraîneur de l’équipe de France. Espérons que l’histoire se répète en demi-finale…