Myriam Borg : « On n’a pas douté »

Borg-Wendling, duo gagnant contre la Macédoine - -
Myriam Borg-Korfanty (arrière) : «On savait que si on ratait ce match on était fichues. Même dans ces moments-là on s’est ressoudées. On n’a pas douté une seconde. On est stables, on tient tout le match, il y a des hauts et des bas mais on ne panique pas. On reste vraiment solidaires dans ces moments. C’est ce qui a fait notre force aujourd’hui, ça ne l’a pas été hier. Aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose à dire. On tient le match et mentalement on n’est là. »
Camille Ayglon (arrière) : « J’ai du faire un travail sur moi et là-dessus les filles m’ont beaucoup aidé, Olivier (Krumbholz) aussi, notre préparateur mental aussi. Le message c’était se rassurer en faisant des choses simples, ne pas chercher à faire des choses compliquées quand on n’est pas en confiance. La force et la frustration m’ont permis de faire ce match ce soir. J’ai été épaulé par toutes les filles de l’équipe pendant cette semaine qui était difficile, le discours d’Olivier aussi était très positif, il m’a accordé du temps de jeu malgré un début de championnat du monde qui n’était pas génial. Tout ça c’est important quand on se sent soutenu par le groupe. Ça n’a pas de prix. »
Nina Kanto (pivot) : « J’ai eu énormément de mal à dormir le soir même (de la défaite contre l’Angola), nuit blanche, impossible de fermer l’œil. Le lendemain matin, c’était encore un peu difficile, on a eu une heure de libre, ça m’a permis de rentré chez moi, de voir ma mère, et le fait de déconnecter quelque minutes de tout ça, ça m’a remotivé. De toute façon, si on perdait aujourd’hui c’était foutu, donc on a fait ce qu’il fallait faire. Il faut rester sur la même dynamique et ne pas faire une bonne performance et un match de merde. »