Onesta : «Le malade n’est pas encore guéri»

Le guide des Experts reconnaît les difficultés de ses joueurs dans le jeu - -
Claude Onesta, quelle analyse tirez-vous de cette rencontre ?
On est content d’avoir fait un gros match. Quand les Espagnols nous mettent la pression dans le premier quart d’heure, on aurait pu exploser. Progressivement, nous les avons marqué physiquement. Le problème pour nous, c’est que le malade va mieux mais qu’il n’est pas encore guéri. On réalise un très bon début de seconde période. Tactiquement, on les met en grandes difficultés. Puis il y a eu leurs changements stratégiques en défense. On a perdu petit à petit notre confiance. Et comme on n’arrive pas à jouer en ce moment vers les extérieurs, on s’est empêtré dans leur défense centrale. Il nous a manqué un peu de fraîcheur défensive pour être capable de les tenir un peu plus longtemps.
La France passe avec une seule victoire et deux nuls. Le bilan est décevant… mais vous êtes invaincus en trois matches. Ce n’est pas un peu paradoxal ?
Non, on montre qu’on s’accroche. On a eu mal à trouver notre meilleur niveau. La confiance des joueurs est touchée. Les équipes qui nous redoutaient sont libérées désormais. C’est dur. Il faut ramer. Parfois, même en ramant, on a du mal à suivre.
Vous connaissez désormais vos trois prochains adversaires lors du tour principal : Allemagne, Slovénie et Pologne. Que vous inspirent ces équipes ?
On aura le temps d’en parler. Mais on y est. Il faudra compter avec nous. On espère, jour après jour, sortir la tête de l’eau et réaliser un match complet. Pour le moment, on ne l’a pas dans les jambes.