Onesta : « Se remettre vite en action »

Le sélectionneur des Bleus a tout gagné avec ses Experts - -
Claude Onesta, les Bleus sont les grands favoris des championnats du monde en Suède (du 13 au 30 janvier). Comment gérez-vous ce statut ?
Avec le plus de vigilance, de lucidité et de détermination possible, nécessaires pour espérer quelque chose.
Vingt joueurs sont présents au stage de Cap Breton. Seuls seize partiront en Suède. Quand allez-vous affiner cette liste ?
On est réuni depuis quelques heures, on verra plus tard. On arrive en Suède le 12 et il aura fallu réduire la liste à ce moment là. On va travailler en toute tranquillité d’abord. Les événements choisissent parfois pour nous. On va essayer de mobiliser toutes les énergies.
Certains joueurs ont eu des vacances, d’autres quasiment pas. Comment remettre tout le monde dans un état physique optimal ?
C’est l’objet de notre séjour à Capbreton. On bénéficie de toutes les installations du centre de rééducation. C’est dire si on récupère les joueurs avec quelques petits soucis. Il y a un peu de fatigue. Certains ont besoin de beaucoup de travail, d’une reprise dynamique. D’autres de récupérer parce qu‘ils ont joué le 29 décembre. On a douze jours de préparation, c’est très peu. D’où l’intérêt d’avoir une équipe aguerrie et expérimentée.
Comment est l’ambiance dans ce groupe qui a tout gagné ?
Il y a beaucoup de plaisir de se retrouver. Les joueurs sont éparpillés un peu partout en Europe et sont donc toujours contents de se retrouver pour une aventure passionnante. Au point que Narcisse est là pour la première semaine et fera sa rééducation avec nous. C’est dire si l’ambiance est bonne ! Une atmosphère de qualité, toujours plus facile quand on gagne. Surtout, on doit se remettre très vite en action pour espérer gagner un nouveau titre.
L’absence de Guillaume Gille va-t-elle occasionner un remodelage tactique ?
Oui, car on ne va pas solliciter Karabatic pendant une heure à chaque match. Pour l’absence de Narcisse, j’avais déjà envisagé les retours de Roiné et Accambray. On va essayer de trouver le bon équilibre. On ne part quand même pas complètement dans l’inconnu. On aurait bien sûr préféré avoir tous nos joueurs disponibles. Mais c’est un vœu pieu dans le sport de très haut niveau.