A quoi joue Killy ?

Membre influent de l'olympisme, l'élu français du CIO est espéré pour relancer la candidature d'Annecy 2018 - -
Après la démission d’Edgar Grospiron directeur général de la candidature d'Annecy 2018 survenue ce dimanche, une réunion de crise s’est tenue ce mardi soir autour de Jean-Luc Rigaut, maire d’Annecy, Hervé Madoré, ancien conseiller sport de Lionel Jospin et Christian Monteil, président du Conseil de surveillance d’Annecy 2018.
Dans l'après-midi, le président du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), Denis Masseglia avait, de son côté, rencontré les athlètes du comité de soutien. Etaient présents Jean-Pierre Vidal, Antoine Dénériaz, Perrine Pellen et Florence Masnada. Durant la même après-midi, Edgar Grospiron a, pour sa part, fait ses adieux à la quarantaine de collaborateurs du comité réuni pour l’occasion en séminaire. Tout cela dans une ambiance des plus glaciales.
Le silence de Jean-Claude Killy
Mais toute la journée, les discussions n'ont pas cessé. Celles-ci portaient principalement sur la personne idoine qui succédera à Edgar Grospiron. Selon nos informations, deux options se dessinaient mardi soir : soit un ticket Madoré/Vidal, soit Madoré avec l’appui de plusieurs d'athlètes. Toutefois de l'avis général, la position de Jean-Claude Killy, membre du CIO, discret depuis dimanche, sera déterminante. L'option Vidal sans l'appui de Killy est d’ailleurs vouée à l'échec. Mercredi, la ministre des Sports, Chantal Jouanno reçoit Denis Masseglia qui devra lui faire des propositions concrètes afin de crédibiliser la candidature d’Annecy 2018.