Bailly : « On s’est battu comme des lionnes »

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Sandrine Bailly, quel dernier relais ! Cette médaille d’argent est une vraie victoire d’équipe…
Oui, ce relais nous tenait vraiment à coeur. On était attendu et on a répondu présent. Même si ça ne s’est pas déroulé au mieux pour tout le monde, chacune s’est battue comme une lionne.
Le biathlon français a remporté six des neuf médailles de la délégation française (dix après celle de Marion Josserand, ndlr). C’est historique…
L’équipe de France est très forte au complet. Maintenant, ça reste les Jeux, c’est un peu particulier. Je pense qu’il faut faire confiance à toute l’équipe de France. Ce n’est pas fini. Ça marche fort pour nous, mais cela ne veut pas dire que les autres sont mauvais. Après Turin (deux médailles d’or, deux de bronze, ndlr), je me disais qu’il serait difficile de faire mieux. C’était déjà pas mal, et là ça claque de tous les côtés. C’est un cercle vertueux !
A quoi avez-vous pensé quand vous avez pris le dernier relais : assurer le bronze ou aller chercher l’Allemagne pour l’argent ?
Je suis partie à l’attaque en sachant que je n’avais pas le droit à l’erreur. Après le tir couché, je suis sortie quatrième. Je me suis dit que ce n’était vraiment pas possible. Au tir debout, j’ai fait ce qu’il fallait. Je pensais plus à aller chercher Andrea (Henkel) pour la deuxième place. La première était trop loin. Ce (mardi) soir, on avait vraiment peur d’être "tristounes". On voulait bien finir ces Jeux ensemble. Et je peux vous garantir qu’on va boire un petit coup et qu’on va bien s’amuser maintenant !