Beigbeder : « J’en ai vu qui essuyaient des larmes »

Il reste 92 jours à Annecy 2018 avant le vote du CIO le 6 juillet à Durban - -
Charles Beigbeder, comment s’est passée la présentation ?
Ça s’est très bien passé, il y avait à la fois de la passion et du sérieux. On a montré des images spectaculaires de la Haute-Savoie et de nos champions. J’ai vu certains qui essuyaient des larmes… Je suis très content.
La faiblesse du budget de la candidature française par rapport à Munich et à Pyeongchang permet-elle d’y croire ?
Le budget n’est pas vraiment le problème, on est à 24 M€, on essaie d’être à l’équilibre évidemment. On va avoir des moyens supplémentaires puisqu’on est en discussion avec plusieurs partenaires privés, ce ne sera que du bonus pour être plus performants dans la dernière ligne droite. Ça nous permettra d’avoir des supports de communication de meilleure qualité sur Lausanne et sur Durban. On a passé une grande étape avec cette présentation formelle à SportAccord, mais c’était aussi l’occasion de rencontrer beaucoup de membres du CIO.
« On fait tout pour gagner et on va gagner »
Quel est votre prochain rendez-vous ?
Il reste 92 jours avant le vote à Durban. Maintenant on va préparer Lausanne. Le rapport de la commission d’évaluation est rendu le 10 mai et huit jours après, on va plancher devant tous les membres du CIO réunis en conclave. On aura trois-quarts d’heure de présentation et trois quarts d’heure de questions. C’est la mère de toutes les batailles. C’est là que ça se passe. Rio 2016 a gagné à Lausanne et non pas à Copenhague (vote du CIO en octobre 2009, ndlr). Il faut vraiment qu’on fasse la différence à Lausanne et qu’on confirme à Durban.
Le projet de lancer Paris dans la bataille pour les JO d’été 2020 ne nuit-il pas à votre candidature ?
La priorité absolue, c’est Annecy. On a une très forte implication du gouvernement, Chantal Jouanno (ministre des Sports) était avec nous. On fait tout pour gagner et on va gagner.