Cérémonie de clôture des Jeux paralympiques: "Le bouquet final qu'il fallait" pour les athlètes

Cette fois, c'est vraiment terminé... Clap de fin pour les Jeux olympiques et paralympiques à Paris. La cérémonie de clôture s'est tenue dimanche soir au Stade de France et a définitivement sonné la fin de cette grande fête du sport.
"La France avait rendez-vous avec l'Histoire, et elle a répondu présent" a affirmé Tony Estanguet, le président du COJOP.
On gardera cette image des parathlètes français qui envahissent la scène du Stade de France et dansent une dernière fois tous ensemble sur le son des Daft Punk. Coup de sifflet final au bout de deux heures de spectacle grandiose, ouvert par la chanteuse Santa sur du Johnny Haliday, poursuivi par un discours de Tony Estanguet accueilli en rockstar par le public et conclu par un concert électro qui a transformé le stade en boîte de nuit géante.
De la bonne humeur et des sourires
Maxime Valet, le fleurettiste français qui a disputé ses derniers Jeux, avait des étoiles dans les yeux au moment de raconter sa soirée: "Le bouquet final sur la scène, avec les DJs, les feux d'artifice, le public en feu... C'était le bouquet final qu'il fallait pour clôturer ces Jeux".
"Tout le stade était à fond derrière nous, on l'a senti. On a réussi à être en communion. On a fini sur une Marseillaise collective, c'est des expériences qui n'arrivent jamais dans une vie normale", a complété Jules Ribstein, médaillé d'or en para-triathlon.
Plus de 2.000 volontaires ont également participé à la fête. Parmi eux, Sylvana, qui a trouvé la soirée "magique". "Tous les athlètes se mélangeaient, quels que soient les pays. Tout le monde dansait ensemble, dans la même énergie, autour des DJs, c'était une très bonne idée", a-t-elle ajouté.
Pour le symbole, c'est la championne paralympique de boccia, Aurélie Aubert, chouchou des supporters français, qui a soufflé sur la flamme pour l'éteindre sur du Serge Gainsbourg interprété par Amadou et Mariam.
Fin d'un été qui a été enchanté par ces Jeux. Pour retrouver la flamme et tous les athlètes, rendez-vous dans quatre ans à Los Angeles. Mais pour certains, déjà nostalgiques, ce sera difficile d'attendre.
Des Parisiens nostalgiques
Au jardin des Tuileries, beaucoup de Parisiennes et de Parisiens sont venus voir la vasque une dernière fois.
"C'est dur. Le blues. Maintenant, c'est la vraie vie qui recommence. Vous savez, ça va être dur pendant quelques jours", a avoué Clarisse, qui a vécu à fond toute la période des Jeux.
Même nostaligie du côté de Viviana. Maillot vert de Paris 2024 sur le dos, elle a vécu ses derniers instants comme bénévole. C'est la fin d'un quotidien au pied de la tour Eiffel... "On va vraiment passer de toute la journée à l'extérieur à rentrer à nouveau au bureau."
Un retour à la réalité pourtant bien obligé, avec son lot d'inconvénients. "On va retrouver les mauvaises habitudes de Paris, avec moins d'agents RATP pour nous aiguiller et des gens un peu plus énervés dans le métro", regrette Paul, un habitant parisien.
Mais pour beaucoup, c'est aussi l'occasion de souffler. "C'était très intense. On va surtout pouvoir se poser, pouvoir respirer de nouveau", se réjouit Chloé, qui a vécu les JOP au travail en tant que restauratrice dans un hôtel parisien.