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CNOSF: le président David Lappartient ne sera pas candidat à sa succession

David Lappartient avant la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024, le 11 août 2024.

David Lappartient avant la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024, le 11 août 2024. - Pierre Costabadie/ICON Sport

L'actuel président du comité olympique français (CNOSF) David Lappartient a indiqué dans un communiqué, ce vendredi matin, ne pas être candidat à sa succession. Un renoncement annoncé au lendemain de son échec cuisant à la présidence du Comité international olympique (CIO).

La fin d'un chapitre. L'actuel président du comité olympique français (CNOSF), David Lappartient, ne briguera pas de nouveau mandat à la tête de l'institution. Dans une lettre adressée aux administrateurs et aux fédérations, celui qui est aussi président de l'Union cycliste internationale (UCI), annonce qu'il ne sera "pas candidat au renouvellement de (son) mandat le 19 juin prochain".

"Je souhaite respecter l'engagement que j'avais pris devant vous de m'engager pour deux ans au regard de mes autres mandats", explique celui qui est également président du conseil départemental du Morbihan (LR).

L'annonce tombe au lendemain de sa défaite cuisante à l'élection à la présidence du CIO: 4 voix contre 49 pour Kirsty Coventry, élue nouvelle présidente du comité.

Candidat à sa succession à la tête de l'UCI

Lappartient reste en revanche candidat à sa succession à la tête de l'UCI alors que de prochaines élections sont prévues en septembre 2025, en marge des Mondiaux de cyclisme sur route à Kigali, au Rwanda.

"Si le cumul de ces engagements a été possible pendant ces deux années au prix d'un investissement personnel très conséquent, je ne crois pas qu'il soit souhaitable, en dehors des circonstances exceptionnelles qui ont été celles des deux dernières années, que le président du CNOSF ne soit pas plus encore concentré sur sa mission à votre service", explique le dirigeant, venu en pompier un peu plus d'un an avant les JO de Paris alors qu'une crise éclatait au CNOSF sous la présidence de Brigitte Henriques.

De plaintes croisées pour harcèlement en déballages publics à plusieurs mois des JO de Paris et guerre de clans, même le CIO s'était agacé officiellement de voir le comité olympique français s'enfoncer dans un mauvais feuilleton.

Le dirigeant morbihannais a également beaucoup oeuvré pour le succès de la candidature des JO 2030 dans les Alpes françaises, avec les deux présidents de région issus de sa famille politique, Laurent Wauquiez (Aura) depuis devenu député et Renaud Muselier (Paca).

Le président de la fédération française de triathlon, Cédric Gosse, a officialisé sa candidature dans un post LinkedIn, en faveur d'un CNOSF "fort, utile et moderne" et "à la hauteur des enjeux qui nous attendent après les Jeux de Paris 2024 et en vue des Jeux d'hiver des Alpes 2030".

Selon la lettre décideurs du Sport ainsi que L'Equipe, Didier Seminet, président de la fédération de baseball, et qui avait été en conflit ouvert avec la présidente Brigitte Henriques, au point que celle-ci jette l'éponge, a aussi lancé sa candidature.

S.I.E.M