Coe : « Encore un peu de travail »

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A 100 jours de l’ouverture des Jeux, Londres est-elle gagnée par la fièvre olympique ?
Il y a une attente, mais l’Angleterre n’est pas une nation qui s’emballe trop vite. On ne pousse pas les gens dans des états d’excitation extrême. Mais la ville se met aux couleurs des JO. Et quand les visiteurs débarquent à Heathrow (principal aéroport de Londres, ndlr), ils réalisent qu’ils arrivent dans une ville qui va bientôt accueillir les Jeux Olympiques.
Etes-vous prêt ?
Il y a encore un peu de travail. Maintenant, le plus important est que l’excitation grandisse autour de l’évènement au Royaume-Uni. Il va y avoir des moments forts, comme le relais de la flamme olympique, par exemple.
Sera-t-il facile de circuler dans Londres pendant les Jeux ?
Il y aura deux défis à relever pour satisfaire tout le monde : créer un système de transport bien huilé qui satisfasse en premier lieu les athlètes, la famille olympique et les visiteurs. Et faire cohabiter tout ce monde avec les gens qui ne sont pas directement concernés par les Jeux.
Quelle place occupera la sécurité ?
La sécurité, c’est toujours un point important dans l’organisation de Jeux Olympiques. Ça l’a toujours été. N’oublions que nous allons célébrer une extraordinaire fête avec des athlètes qui vont lutter au plus haut niveau. Les gens veulent donc venir à Londres et pouvoir se dire que c’est sécurisé. Mais ils ne seront pas non plus dans une ville verrouillée.
Avec la crise économique, dans quelle mesure votre budget a-t-il dû être revu à la baisse ?
Quand nous étions candidat à l’organisation, le marché économique était à son pic et la crise n'était pas encore tombée. Mais déjà, nous savions que nous ferions des jeux sobres et responsables. Et sans gigantisme, comme l’étaient les derniers Jeux (de Pékin). On tient donc à faire des Jeux raisonnables. La cérémonie d'ouverture ne dérogera d’ailleurs pas à cette règle : elle sera modeste et très anglaise.
De par votre proximité géographique, quelles sont vos relations avec les Français ?
On est très proches des Français, qui sont nos premiers voisins sur le continent. Nos deux pays sont reliés par l’Eurostar. Le chef de mission de la délégation française, Bernard Amsalem, est un ami intime. Et puis, la France, avec ses grands sportifs, fait partie de la recette du succès de ces Jeux.