Coe : « J’ai eu le meilleur job du monde »

Sebastian Coe, le président du comité d'organisation des Jeux Olympiques, tire un bilan plus que positif des épreuves qui se sont achevées dimanche à Londres.

Sebastian, que retenez-vous de ces Jeux Olympiques ?

Ces Jeux, on les a faits pour les athlètes. C’est la promesse qu’on avait faite il y a sept ans. Et je crois qu’on l’a tenue. Si les spectateurs sont heureux, je suis heureux. Mais si les athlètes sont satisfaits, je suis encore plus heureux. On leur a offert un confort optimal, notamment au village olympique. On leur a permis d’être tranquilles pour se concentrer uniquement sur la compétition. Ils ont ainsi pu battre de nombreux records olympiques et mondiaux.

Sur le plan sportif, où situez-vous ces JO par rapport aux précédents ?

C’est difficile de se remémorer tous les exploits qui ont eu lieu dans le passé. Je me souviens d’un lundi magique à Sydney (le 25 septembre 2000, l’Australienne Cathy Freeman avait été la première athlète aborigène à remporter une médaille d’or sur 400m, ndlr). Mais ici, je crois que les Britanniques n’oublieront pas les exploits de David Rudisha, de Michael Phelps ou d’Usain Bolt. Je tiens aussi à souligner les nombreux triomphes de la Grande-Bretagne. Notre challenge, aujourd’hui, est de transmettre cet héritage aux enfants.

Les JO ont été un vrai succès. A titre personnel, c’est une fierté ?

Oui, nous sommes tous flattés. J’ai probablement eu le meilleur job au monde de ces sept dernières années.

Et maintenant, place aux Jeux Paralympiques…

Oui, ils ont été créés dans ce pays en 1948. La plupart des avancées dans ce domaine ont été faites par les Britanniques. Ce sera un moment extraordinaire pour nous. Il reste encore quelques places à vendre mais je suis convaincu qu’elles vont partir très rapidement.

Propos recueillis par Nicolas Jamain