Colas : « Les organisateurs ont vraiment bien travaillé »

Après s’être entraîné pour la première fois à Cypress Mountain, le Français est rassuré par l’état et l’enneigement de la piste.

Guilbaut Colas, quelles sont vos premières impressions sur cette piste de Cypress Mountain ?
C’est une très belle piste. Il faut qu’elle se fasse encore un petit peu, car elle n’a pas été beaucoup skiée. Mais je la sens bien. Elle est plus dure que ce que je pensais. Elle est assez plate mais tout de même assez technique à skier. C’est une neige assez particulière, on dirait du gros sel. J’ai tout de même réussi à me faire plaisir pour mon premier entraînement.

Qu’en est-il au sujet du manque de neige ?
Je suis impressionné au niveau de l’enneigement. Ils ont vraiment bien travaillé. Ils sont vraiment top au niveau de l’organisation.

Les sensations sont-elles différentes de celles ressenties en Coupe du monde ?
C’est juste par rapport à l’évènement. Il y a beaucoup plus de médias, des caméras partout… C’est beaucoup plus structuré. Tout est beau et propre. On n’a pas trop l’habitude, hormis sur quelques courses de Coupe du monde. C’est une ambiance un petit peu particulière, mais je vais faire abstraction de tout ça. L’objectif est juste de faire ce que j’ai à faire. Je veux prendre du plaisir. C’est une ambiance cool.

Comment abordez-vous ces deuxièmes Jeux Olympiques après votre 10e place à Turin ?
C’est totalement différent. En 2006, j’avais le dossard 23 et là je vais avoir le 3. J’ai réalisé dix-sept podiums en Coupe du monde. J’ai terminé trois fois deuxième au classement général de la Coupe du monde de bosses (2007, 2008 et 2009). Et j’ai gagné une médaille d’argent au championnat du monde en 2007. J’ai de l’expérience. J’ai confiance en moi et ça va bien se passer.

Arrivez-vous au top de votre forme ?
Je me sens frais, j’ai envie de skier. Je reviens d’une blessure (ndlr : blessé au dos à la fin du mois d’août, il avait dû observer trois mois d’arrêt), donc je positive à fond. Je reviens de loin, c’est que du bonus. Je ne suis plus la même personne.

La rédaction