Crise au CNOSF: "Se rassembler et rebondir", l'appel d'Oudéa-Castera après le départ d'Henriques

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) doit se "rassembler" et "rebondir" après la démission jeudi matin de sa présidente Brigitte Henriques, a réagi la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra dans une déclaration à l'AFP. "Il n’y a pas de vainqueur aujourd’hui", a-t-elle dit. Mais "une victoire, celle du sursaut éthique et démocratique" peut avoir lieu, d'après elle.
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Le bureau exécutif de l'instance est convié mardi soir au ministère afin de "faire le point". À l'ordre du jour de cette réunion: les "prochaines étapes" du CNOSF et l'"accompagner dans cette phase de transition, dans le respect de l’autonomie du mouvement sportif et avec détermination et sérénité".
Avec en ligne de mire, aussi: "focaliser ses équipes et toutes les parties prenantes sur la préparation et la bonne livraison des Jeux, qui sont notre objectif primordial". Et ce alors que le comité est rongé par une crise interne depuis plus d'un an.
Elle "respecte" la démission de Brigitte Henriques
La ministre a aussi salué "l'action ancrée depuis longtemps au service du sport français" de Brigitte Henriques, "une femme de conviction, une femme engagée, passionnée, courageuse". "Elle restera à jamais la première présidente de l’histoire du CNOSF", a-t-elle ajouté, alors que le sport français compte extrêmement peu de dirigeantes. "Cette démission est la décision de Brigitte Henriques. J’en prends acte, et je la respecte", a-t-elle aussi ajouté.
Depuis son arrivée, la ministre des Sports et des Jeux olympiques connaît une succession de crises de gouvernance dans les fédérations sportives françaises (foot, rugby, gymnastique, sports de glace), qui ont vu démissionner notamment les présidents des fédérations françaises de foot, de rugby, ainsi que le directeur général du comité d'organisation du Mondial de rugby.