RMC Sport

Delobel : « Comme si on avait voulu nous écarter »

Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder

Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder - -

Sixièmes après la danse imposée, Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder remettent le couvert ce soir avec la danse originale. Ils estiment avoir été saqués par les juges.

Quel est votre sentiment après votre sixième place suite en danse imposée. Frustrés ?
Olivier Schoenfelder : C’était dur et ça l’est toujours un peu. On n’a pas patiné au mieux qu’on pouvait. Les notes ont été assez sévères pour nous. Ca fait toujours mal. On préfèrerait être à un point sur le podium. On essaye de digérer ça et de se projeter sur la suite. Ca nous a fait du bien de patiner ce samedi matin. Ca permet d’exorciser tout ça, pour lâcher notre déception. Maintenant on bouge sur la danse originale et va s’attacher à la gagner.

Isabelle Delobel : Il faut laisser vivre les choses, pas les frustrer. On est déçu mais après il faut savoir rebondir.

Il reste quand même la plus grosse partie de la compétition à faire !
I.D. : Oui, la danse imposée ce n’est que 20% de la note mais on sent comme si on avait voulu écarter Delobel-Schoenfelder du podium. C’est un peu le feeling mais c’est difficile à dire, il faut continuer.

Vous vous sentez seuls ?
I.D. : Je ne crois pas qu’on se sente seuls parce que notre personnalité fait qu’on est soutenu par le public et beaucoup de noms du patinage. On est dangereux, à nous de faire bien, d’être fort et on verra ce que la compétition donnera.

Les notes étaient sévères non ?
O.S. : Je ne blâme pas le jugement ni le système. Les autres compétiteurs ont bien patiné aussi. C’était un peu sévère pour nous sur les bonus attribués aux différentes séquences. Les points, eux, peuvent grimper ou descendre très vite. Ca aurait pu mieux tourner pour nous. On serait moins loin au classement de ce côté-là. Le système n’est pas au top mais c’est le jugement humain.

La rédaction - François Giuseppi à Vancouver