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Delobel-Schoenfelder : «Pas de complot contre nous»

Ecartés du podium olympique, les deux patineurs français s'élanceront ce lundi pour l'honneur lors du programme libre

Ecartés du podium olympique, les deux patineurs français s'élanceront ce lundi pour l'honneur lors du programme libre - -

Déçus, une nouvelle fois, par leurs notes obtenues à l’issue du programme de danse originale, Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder refusent de croire à une cabale des juges à leur encontre. Et patineront lors du libre ce lundi soir pour l'honneur.

Isabelle Delobel, Olivier Schoenfelder, comment jugez-vous votre programme de danse originale ?
Isabelle Delobel : On a vraiment pris beaucoup de plaisir. On a été pétillant comme on sait le faire. Toute l’énergie qu’on a donnée nous a été rendu. Ce n’était pas si mal.

Olivier Schoenfelder : On est très satisfait de la manière dont on a patiné. On n’était pas sur la retenue. Le public est bien rentré dans l’histoire avec nous. On a vu que les notes n’étaient pas encore au rendez-vous. On n’a peut-être pas été suffisamment propre. Il faudra analyser ça.

Une place sur le podium est désormais exclue, alors que le libre n’a pas encore été effectué.
Isabelle Delobel : La compétition pour nous est finie. On ne va pas revenir dessus. On va saluer toute notre carrière demain (lundi) avec un petit pincement au cœur.

N’avez-vous pas eu l’impression d’avoir été sacqué par les juges ?
Isabelle Delobel : C’est difficile à dire. Effectivement, je pense qu’on a été noté assez sévèrement.

Olivier Schoenfelder : Sur les deux premières épreuves, on a été écarté de la lutte pour le podium. C’est difficile à encaisser. Mais bon, on viendra lundi pour faire, encore une fois, du mieux qu’on peut.

C’est un paramètre auquel vous aviez pensé ?
Isabelle Delobel : Non, non, c’est quelque chose qu’on avait occulté. Ona mis un peu les pieds sur terre dans ce milieu. On sait qu’on a fait une superbe carrière. On a encore réalisé un challenge énormissime. On ne peut être que fier de ce que l’on a fait.

Y avait-il, selon vous, un plan anti Delobel-Schoenfelder ?
Olivier Schoenfelder : Je ne sais pas si c’est une réelle volonté du jury. On a une bonne cote amicale avec le milieu du patinage. Mais ce sont les JO. La bataille est très rude pour une place sur le podium. Tous les couples et tous les pays défendent leur intérêt. On en paie peut-être un peu le prix. Je ne suis pas amer contre le jury. Je ne pense pas qu’il y ait un complot contre nous.

F.G. à Vancouver (RMC Sport)