Des Jeux « plus » propres

L'heptathlonienne ukrainienne est la plus "grosse" prise de la lutte antidopage à Pékin. - -
Six cas de dopage avérés pendant les Jeux de Pékin. C’est quatre fois moins qu’à Athènes (26 cas), en 2004. Voici la luiste des sportifs auteurs d’infractions :
- Maribel Moreno, cyclisme, Espagne (EPO ; exclue des Jeux)
- Fani Halkia, 400m haies, Grèce (anabolisant ; exclue des Jeux)
- Kim-Jong-su, tir, Corée du nord (bêtabloquant ; exclu des Jeux et retrait de ses médailles d'argent du 50m et de bronze du 10m)
- Lyudmila Blonska, heptathlon, Ukraine (anabolisant ; exclue des Jeux et retrait de sa médaille d'argent)
- Thi Ngan Thuong, gymnastique, Vietnam (diurétique)
- Igor Razoronov, haltérophilie, Ukraine (anabolisant)
Ont également été interdits de Jeux une quarantaine d’athlètes contrôlés positifs avant le début des compétitions. Parmi lesquels :
- 11 haltérophiles grecs (Anabolisant)
- 1 nageur grec (anabolisant),
- 1 athlète grec (anabolisant),
- 8 athlètes russes (6 manipulation d’échantillons ; 2 produit non-communiqué)
- 7 athlètes chinois (produit non-communiqué)
- 1 nageur chinois (produit non-communiqué)
- 8 haltérophiles bulgares (anabolisant)
- 1 athlète bulgare (testostérone)
- 1 athlète jamaïcain (anabolisant)
- 1 escrimeur italien (furosémide)
- 1 nageuse américaine (stimulant)
- 1 cycliste danois (EPO)
- 1 handballeur brésilien (produit non-communiqué)
- 1 haltérophile indienne (anabolisant)
- 1 joueur de baseball (produit non-communiqué)
Les Jeux de Pékin ont également été marqués par du dopage animal avec quatre chevaux norvégien, brésilien, irlandais et allemand, engagés dans le concours de saut d'obstacles par équipes, déclarés positifs à la capsaïcine (antidouleurs). Les quautre cavaliers et leurs montures ont été suspendu à titre provisoire, en attendant l'examen des échantillons B, et les auditions prévues à partir du 8 septembre. La Norvège, 3e du concours, n'a donc pour l'instant pas été déclassée. Si cela devait être le cas, c'est la Suisse qui récupèrerait la médaille de bronze.
Le Comité international olympique a pratiqué 4600 tests lors des Jeux de Pékin.