"Il ne faut jamais dire jamais": Tony Estanguet ouvre désormais la porte au ministère des Sports

Ne jamais insulter l’avenir. Tony Estanguet semble avoir bien intégré ce principe. Si le patron du Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) n’a pas tout à fait terminé sa mission, il n’exclut pas, ou plutôt il n’exclut plus, un avenir en politique. Petit flash-back. Le 13 septembre, dans l’euphorie des JO de Paris, il n’échappe pas aux questions sur le poste de ministre des Sports. Amélie Oudéa-Castéra est alors démissionnaire et Tony Estanguet a le vent dans le dos.
"Pour celles et ceux qui me voyaient prendre des responsabilités à très court terme dans le gouvernement à venir, j'ai dit que ma mission à Paris 2024 n'était pas terminée et que je souhaitais aller au bout de cette aventure et qu'après, je prendrai un peu de temps pour me ressourcer. Mais, effectivement, pour moi ce n'est pas une évidence que l'aboutissement de tout ce que j'ai fait soit forcément une carrière politique. Je pense qu'il y a d'autres moyens pour servir son pays", avait expliqué le triple champion olympique de canoë.
Le ministère des Sports ? "Ce n'était pas le moment pour moi", affirme Estanguet
Deux mois plus tard, alors que Gil Avérous a été nommé ministre des Sports le 21 septembre, Tony Estanguet ne semble plus aussi fermé à l’idée de faire de la politique. Vendredi, pour son retour à Pau, chez lui, il a indiqué avoir toujours la tête occupée par les comptes des JO avec l’objectif d’un équilibre budgétaire.
Mais l'ancien champion de 46 ans a aussi reconnu des échanges avec le président de la République Emmanuel Macron à propos du poste de ministre des Sports. "Ce n'était pas le moment pour moi, j'ai préféré me concentrer sur la fin de ma mission avec Paris 2024", a-t-il déclaré, cité par France Bleu. Avant d’ajouter: "Il ne faut jamais dire jamais".