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J0 2024: 870.000 enquêtes administratives réalisées pour "écarter les menaces" potentielles, annonce Gérald Darmanin

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Le ministre de l'Intérieur démissionnaire vise un million d'enquêtes au premier jour des Jeux olympiques. Au total, 3.922 personnes susceptibles de constituer une menace sur l'événement ont été écartées.

"Nous n’avons aucune menace à ce jour sur les Jeux olympiques ou sur la cérémonie d’ouverture mais nous faisons extrêmement attention", a rappelé Gérald Darmanin, présent sur les quais de Seine à Paris pour présenter le dispositif de sécurité pour l'événement planétaire, ce mercredi 17 juillet.

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire a indiqué que "870.000" enquêtes administratives ont déjà été réalisées.

"Je voudrais saluer le travail collectif que nous faisons sur les enquêtes administratives, a-t-il dit. Nous avons, au moment où nous parlons, réalisé 870.000 enquêtes, nous serons à temps pour le million d’enquêtes pour le premier jour des Jeux olympiques".

100.000 enquêtes de plus en quatre jours

Il y a donc eu 100.000 enquêtes supplémentaires réalisées par rapport aux 770.000 communiquées par le locataire de la place Beauvau le 13 juillet dernier.

Ces enquêtes visent à écarter des menaces potentielles sur la cérémonie d'ouverture, qui va mobiliser 45.000 policiers et gendarmes. Tout comme l'ensemble de la compétition.

Près de 4.000 personnes écartées

Au total, ce sont près de 4.000 personnes qui ont été interdites de participer aux événement liés au JO 2024.

"Nous avons prononcé 3.922 entraves, c’est-à-dire que nous avons empêché les gens de pouvoir participer aux jeux olympiques", a justifié Gérald Darmanin.

"Pourquoi autant de personnes? Ça peut être des gens qui sont soupçonnés d'ingérence, faisant partie d'un pays étranger. Nous faisons particulièrement attention aux citoyens russes ou biélorusses par exemple", a-t-il ajouté.

Parmi ces individus, 131 sont fichés S, 18 sont fichés comme islamistes radicaux, 167 sont d’ultra gauche, 80 d’ultra droite ou encore 79 sont soupçonnés d’islam radical.

"Nous avons tous des bonnes raisons pour refuser ces entraves et à chaque fois ces refus sont motivés. Et ces entraves sont bien sûr susceptibles de recours devant le juge si les gens le souhaitent", a détaillé le ministre de l'Intérieur.

Ce mercredi 17 juillet, un jeune homme de 20 ans, appartenant à la mouvance néonazie, a été placé en garde à vue. Selon les informations de BFMTV, cet Alsacien a menacé de s’en prendre aux porteurs de la flamme, notamment une personne transgenre et proféré des menaces sur des élus, sur une boucle télégramme intitulée "Division aryenne française".

Gabriel Baldi