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Jeux asiatiques d’hiver: les premières images de la station dans le désert saoudien

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En 2029, les Jeux asiatiques d’hiver auront lieu dans le désert d'Arabie saoudite qui a dévoilé les images de son très controversé projet.

Après le Qatar qui a accueillera la Coupe du monde de football au mois de novembre, c’est l’Arabie Saoudite qui a droit à un évènement de grande envergure. En l’occurrence, les Jeux Asiatiques d’hiver en 2029.

Si la perspective de réaliser ces Jeux dans le désert interpelle, le pays hôte a dévoilé les premières images du projet "Neom" et plus particulièrement de la région montagneuse, Trojena, où se tiendront les épreuves, en bordure de la mer rouge. Selon Marca, ce lieu où seront présentes les technologies les plus avancées est destiné à devenir un pôle d’attraction pour l’immigration occidentale de haut niveau.

Une ville futuriste qui verra le jour en 2026

Pour réaliser cette ville, un budget de construction de 510 millions d'euros a été alloué. Dans une vidéo faisant office de trailer du rendu final, on y voit une architecture totalement futuriste et des points d’eau artificiels. Des stations de ski seront présentes et ouvertes toute l’années.

Des tours verticales verront le jour au milieu des chalets et des infrastructures sur les montagnes, encore vierges actuellement. Ce projet est censé aboutir en 2026. Des images d’une montagne remplies de neige où figurent de nombreuses activités sont également sorties. Comme le ski, le patinage sur glace et le snowboard. La neige est devrait recouvrir une trentaine de kilomètres de pistes. Il y aura aussi des places pour 700 000 visiteurs et des hôtels.

À voir si le projet "Neom" calmera la colère des instances comme la Fédération française de ski qui a récemment dénoncé l’attribution de ces Jeux à l’Arabie Saoudite, et a évoqué "un lieu naturellement pauvre en précipitations et en eau, où il n’existe à ce jour ni station ni piste de ski." "Nous ne pouvons que dénoncer ce projet aberrant et totalement à l’opposé de ce qui est souhaitable pour la planète. En tout état de cause, ce n’est pas le chemin que nous traçons pour les stations françaises et pour le ski français"

JO