RMC Sport

JO 2016 : Doria : « Je tremble quand il y a des France-Brésil »

Doria

Doria - AFP

Malgré le décalage horaire, le défenseur de l’Olympique de Marseille Doria suit tant bien que mal les Jeux olympiques organisés dans son pays. Avec une appréhension particulière quand la France et le Brésil se rencontrent.

Une première titularisation qui doit en amener d’autres et les Jeux olympiques à regarder attentivement. En ce moment, l’emploi du temps du défenseur central Doria est chargé. Alors que le Brésilien de 21 ans a connu sa première officielle avec l’OM contre Toulouse, il suit également, d’assez loin, les JO organisés dans son pays. Avec une préférence pour le football, bien entendu.

« J’arrive à regarder les matches de football mais seulement les résumés le lendemain car avec les rencontres à 2 heures du matin ici c’est compliqué de suivre. Je n’ai pas encore vu un seul match dans son intégralité. Je m'intéresse au football car j’ai beaucoup d’amis dans la sélection olympique (il était le capitaine des U20 brésiliens) mais je suis aussi tous les athlètes brésiliens qui peuvent décrocher une médaille d’or. »

« On ne me dit rien sur les échecs de la France face au Brésil »

Forcément, les duels entre la France et le Brésil sont nombreux. Le natif de São Gonçalo, dans la région de Rio de Janeiro, les appréhende plus que les autres. « Dans le vestiaire, on ne me dit rien sur les récents échecs de la France face au Brésil (saut à la perche, volley, boxe). En revanche, ils voient bien que je tremble quand je regarde les rencontres entre les deux pays. »

« Les Brésiliens soutiennent à fond leurs athlètes »

Questionné par RMC sur la faible affluence et l’ambiance parfois hostile dans les enceintes olympiques, le joueur de l’OM depuis 2014 délivre ses explications.

A voir>> 5 choses à savoir sur Doria 

« Sur le fait qu’il y ait peu de spectateurs, je pense surtout que c’est dû aux épreuves qui tombent en pleine journée de travail. Les Brésiliens courent après la pointeuse, ils n’ont pas de vacances. Néanmoins, à partir de 8 heures ou 9 heures du soir, ils peuvent se déplacer et assister aux épreuves. C’est donc souvent plein à ce moment-là. »

Les sifflets à l’encontre des sportifs opposés aux Brésiliens, le perchiste français Renaud Lavillenie en tête, ne choquent pas le Carioca.