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JO 2018: pourquoi les athlètes reçoivent-ils une peluche sur le podium?

Après les épreuves, les athlètes reçoivent un tigre blanc en peluche

Après les épreuves, les athlètes reçoivent un tigre blanc en peluche - AFP

Après les épreuves des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, les athlètes médaillés reçoivent un petit tigre blanc en peluche sur le podium. Mais pourquoi?

C’est un détail qui n’a échappé à personne: après les épreuves de ces Jeux olympiques de PyeongChang, les athlètes médaillés se voient remettre une peluche à l’effigie d’un tigre blanc en guise de trophée sur le podium. Il s’agit en fait de "la mascotte des Jeux, Soohorang, coiffée d’un chapeau en or, en argent ou en bronze et portant une fleur en papier connue sous le nom d’uhsahwa (…) Le tigre blanc a longtemps été considéré comme un gardien, un animal protecteur de la République de Corée", explique le site des JO. En coréen, "sooho" signifie "protection" et "ho-rang" veut dire "tigre". Cela dit, une question subsiste: pourquoi les athlètes reçoivent ce présent plutôt qu’une médaille?

Lors de ces Jeux de PyeongChang, les athlètes reçoivent une médaille plus tard, au cours d’une cérémonie qui se tient tous les soirs, à partir de 19h, au Medals Plaza (la place des médailles). "Avec des épreuves en extérieur, et des températures proches de zéro, c'est assez évident", explique Mark Adams, directeur de la communication du Comité international olympique, au Guardian. D’une part, mieux vaut ne pas faire attendre trop longtemps les athlètes dans le froid et d’autre part, le bas des pistes n’est pas un lieu très pratique pour organiser une cérémonie avec les hymnes nationaux.

La cérémonie des fleurs

La petite cérémonie, où les athlètes reçoivent des peluches, s’appellent quant à elle "la cérémonie des fleurs". "La cérémonie des fleurs, ou dans le cas de Pyeongchang, la cérémonie des peluches, est une vieille tradition", rappelle Mark Adams. En effet, elle a été créée en 2006, à l’occasion des Jeux de Turin et s’est poursuivie lors des JO de Vancouver en 2010 et de Sotchi en 2014. A chaque fois, les athlètes recevaient des fleurs, d’où le nom de la cérémonie. A PyeongChang, le présent n’est pas le même, mais le nom est resté.

Cédric Rémia