JO 2024: dans les transports, "si ça pouvait être tout le temps comme ça, ce serait parfait"

Alors que le trafic en transports en commun était annoncé comme très difficile pour les Parisiens durant les JO, c'est en réalité tout le contraire.

C'était la grande inquiétude. Les JO de Paris étaient annoncés comme un casse-tête pour les usagers des transports en commun. Pourtant, pour de nombreux Parisiens habitués du métro, c'est la bonne surprise.

Entre les rames vides et les trajets fluides, le service est, pour eux, presque méconnaissable.

Le sourire dans le métro

"J'étais vraiment dans le doute avant... Ça me mettait mal quoi, je me disais 'mais comment je vais faire?'". Assise dans la ligne 8, qui dessert cinq sites de compétition des Jeux, Véronique a pourtant le sourire aux lèvres.

"J'avais même envisagé d'acheter un vélo électrique et en fait, ça le fait super bien donc je suis bien dans mon métro, c'est sympa", ajoute-t-elle.

Un optimisme qui gagne aussi Clarisse. Elle voyage de Clichy au septième arrondissement de Paris chaque jour. "De base, il y a plein de monde et c'est blindé. Des fois, je laisse passer des métros le matin... C'est infernal. Mais là, ça va, je suis assise, donc c'est bien, ajoute-t-elle. Si ça pouvait être tout le temps comme ça, ce serait parfait!"

"Bonne anticipation" selon le ministre

Même souhait pour Vincent, qui remarque une ambiance plus chaleureuse dans les rames. "D'habitude, quand je rentre le soir, je me dis 'ça va être la guerre' et là, franchement, c'est même plutôt plaisant de rentrer à cette heure-ci", remarque-t-il. À Paris depuis 31 ans, il redoute le retour à la normale.

"On est tous des Parisiens, donc on est renfrognés, fatigués... Et là, les touristes sont contents d'être là. Des gens qui sont contents de prendre le métro, on en profite!"

Ce succès est dû à une "bonne anticipation des flux", s'est félicité Patrice Vergriete, ministre des Transports démissionnaire. "La qualité de la communication en amont a aussi permis à la population de s'adapter", a-t-il souligné.

Pour lui, c'est notamment le renforcement du télétravail qui a permis d'alléger la fréquentation des métros.

Caroline Renaux