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JO 2024: une cinquantaine de militants écologistes arrêtés ce week-end à Paris

L'organisation Extinction Rebellion a annoncé ce samedi 27 juillet dans un communiqué renoncer à occuper le Pont des Arts au-dessus de la Seine.

L'organisation Extinction Rebellion a annoncé ce samedi 27 juillet dans un communiqué renoncer à occuper le Pont des Arts au-dessus de la Seine. - Sameer Al-DOUMY

Une cinquantaine de militants écolos ont été arrêtés ce week-end dans le centre de Paris. Ils envisageaint manifestement de créer une sorte de ZAD, tous très équipés pour des actions de désobéissance civile.

Les Jeux olympiques 2024 sont la cible des activistes écologistes. Ils multiplient les tentatives d'action coup de poing, en vain jusqu'à présent.

Samedi 27 juillet, à Paris, 45 militants du mouvement Extinction Rebellion ont été arrêtés par la police alors qu'ils étaient sur le point de manifester pour dénoncer ce qu'ils appellent "les saccages sociaux et environnementaux" des JO. Ils envisageaint de créer une sorte de ZAD (zone à défendre), tous très équipés pour des actions de désobéissance civile.

45 interpellations

Dans leur camion, ils avaient tout le matériel pour monter un campement sauvage: des bottes de paille, des mats et des toiles pour dresser des tipis. Ils avaient même prévu des toilettes sèches. Objectif: s’installer sur le pont des Arts, au-dessus de la Seine, pour une opération baptisée "Jeux interdits".

Mais les militants d’Extinction Rébellion n’ont pas eu le temps de passer à l’action. En deux vagues, les policiers les ont stoppés: 45 personnes interpellées, dont certaines fichées S.

Des "arrestations préventives et arbitraires", dénonce l’un de leurs avocats, car tous les suspects ont été relâchés sans poursuite. Un seul est convoqué devant la justice.

Vendredi déjà, avant la cérémonie d’ouverture, neuf activistes avaient été arrêtés alors qu’ils tentaient de monter dans des arbres du bois de Vincennes, espérant perturber le contre-la-montre cycliste du lendemain.

Guillaume Biet