JO de Paris 2024: comment devenir bénévole pour les Jeux

Un peu plus d'un mois après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, Paris continue de se préparer à recevoir la flamme olympique dans trois ans. Ce mardi matin, le conseil d'administration du comité d'organisation de Paris 2024 s'est réuni pour évoquer différents sujets qui font partie des priorités de développement dans les semaines et les mois à venir.
Parmi eux, celui des bénévoles, qui devraient être 45 000 lors des Jeux de Paris 2024 (31 500 pour les Jeux olympiques, 13 500 pour les Paralympiques). Le CA a évoqué dès aujourd'hui le mode de recrutement de ces volontaires. Une plateforme sera ainsi lancée au mois de février 2023 pour recueillir les 100 000 candidatures attendues par le comité d'organisation.
70 types de missions différentes
Concernant le profil-type attendu, Michaël Aloïsio, directeur de cabinet du président du comité d'organisation de Paris 2024, a tenu à se montrer clair: "Il n'y a pas de profil-type, c'est un programme qui dois nous permettre de représenter la diversité des gens qu'on souhaite embarquer". Tout le monde est donc amené à candidater, à partir du moment où le volontaire sera majeur au 1er janvier 2024, soit six mois avant le début des JO.
Si la plateforme de candidatures n'ouvrira qu'en février 2023, Aloïsio précise que "l'objectif d'en parler dès maintenant est que le maximum de Français soient informés sur ce programme d'ici-là". Un programme de bénévolat qui regroupera plus de 70 types de missions différentes, comme par exemple l'accueil des sportifs étrangers ou la présence sur les sites d'épreuves en-dehors de la capitale.
La flamme olympique traversera 700 villes
Le CA du comité d'organisation a profité de cette réunion mardi matin pour évoquer deux autres sujets. L'environnement, d'abord, avec l'annonce de la création d'un comité de l'excellence environnementale qui sera présidé par Gilles Bœuf, ancien membre du cabinet de Ségolène Royal, lorsque celle-ci était ministre de l'Environnement.
L'autre sujet était le parcours de la flamme olympique, qui traversera 700 villes, en France métropolitaine et en Outre-mer, pour toucher le maximum de Français. "On a envie d'ouvrir la porte des Jeux aux citoyens et ces programmes (bénévoles et flamme olympique), c'est un moyen pour eux de les associer aux JO", conclut Michaël Aloïsio.