Karabatic : « Tout le monde veut notre peau »

Nikola Karabatic - -
Nikola, 2011 à peine terminée que cette nouvelle année démarre fort pour l’équipe de France…
On reprend ce lundi avec une semaine de préparation à Capbreton, puis deux matchs de préparation contre la Norvège à Toulouse et un à Bercy. Vers le 15 janvier, on file en Serbie pour le championnat d’Europe. En hand, c’est la compétition la plus difficile. Ce ne sont que des « tops équipes ». Mais on est favori et on a un titre à défendre, d’autant que tout le monde veut notre peau.
Sentez-vous une attente particulière de la part du public ?
Ça nous rajoute un peu de pression, mais c’est de notre faute (rires). On a habitué les gens à gagner. Depuis quatre ans et Pékin, nous avons gagné toutes les compétitions qui se sont présentées à nous. On s’habitue aussi un peu à ça. On n’a plus envie de perdre et on ne s’autorise plus la moindre défaite. C’est bien, car c’est une exigence en plus.
Cette année a été marquée par votre titre mondial en Suède. Un moment fort…
Ça été une compétition géniale. La finale a été incroyable avec une victoire en prolongation contre le Danemark (37-35). On mène, on se fait égaliser à cinq secondes de la fin. On commence la prolongation un peu abattus et on gagne. Ce titre mondial apporte beaucoup à notre sport. Et en plus on se qualifie directement pour les Jeux. C’est l’un des plus beaux titres.
« Le projet de Montpellier a de la gueule »
Et tout va bien pour vous, puisque Montpellier est également sur une très bonne dynamique…
On a fait un super début de saison. On a gagné tous nos matchs et avant les vacances on s’impose à Chambéry (34-31), ce qui nous donne quatre points d’avance au championnat. C’était important de finir cette première partie de championnat invaincus. On a gagné la Coupe de la Ligue (ndlr : contre Saint-Raphaël) et on se repositionne en Ligue des champions. C’est très bien.
On imagine que cette compétition vous tient à cœur après les exploits vécus dans le passé…
On a envie de revivre ça. On l’a gagnée en 2003. La concurrence a progressé, la compétition s’est étoffée et c’est devenu très dur de la gagner. Mais on a cet objectif. On essaye de faire venir des grands joueurs, on progresse tous les ans. On vit une très belle aventure ; notamment à l’Arena qui peut accueillir 8500 spectateurs. Le projet a de la gueule.