Kasper : « Je ne pensais pas que ça arriverait dès le premier jour »

Le président de la fédération internationale de ski, Gian-Franco Kasper, revient sur le report des épreuves de ski alpin à Whistler.

Qu’est-ce qui vous a poussé à reporter la descente homme ?
Cette nuit (vendredi), il faisait vraiment chaud et il a beaucoup plu. La piste est dans un très mauvais état. Dans la nuit de dimanche à lundi, il est prévu du froid. Les descentes auront lieu le plus tôt possible. Celle des hommes devrait se courir vers 10h30, donc 19h30 heure européenne. On devrait disposer d’une grande plage horaire. Les dames n’ont eu aucun entraînement, et il en faut un obligatoirement avant la course. Donc l’épreuve se tiendra sûrement jeudi.

Cela va être un casse-tête au niveau calendrier ?
Depuis 1960, il n’y a jamais eu de compétition sans changement de programme. Je savais ce qu’il allait se passer, même si je ne pensais pas que ça arriverait dès le premier jour.

Est-ce plus difficile d’organiser des JO ici à Whistler ?
C’est partout difficile. Ici, nous sommes dans une région du Pacifique, avec l’humidité et un temps changeant. On a eu les championnats du monde de snowboard, ici, il y a trois ans. Il avait plu fortement pendant dix jours. Si vous pensez à Nagano, lors des JO de 1998, c’était la même chose.

La rédaction - E.J. à Whistler