La flamme abandonne, mais arrive à Charléty

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Mission accomplie pour les détracteurs de la flamme olympique qui passe la journée de lundi à Paris. De nombreux obstacles ont entravé son parcours ce qui a conduit les organisateurs à tout simplement supprimer les relais entre l’Assemblée nationale et le Stade Charléty.
La confusion la plus totale règne autour de la flamme olympique. Depuis son départ, le flambeau a été stoppé, éteint, puis rallumé plusieurs fois.
Peu après le départ, la flamme olympique a été mise à l'abri dans un bus de la sécurité, suite à de nombreux incidents entre forces de l'ordre et militants pro-tibétains. Ces derniers s'allongeaient en effet sur la chaussée pour empêcher la progression des relayeurs.
Cette première interruption s'est produite lors du deuxième relais, à environ 200m de la Tour Eiffel, alors que le cortège avait quitté le périmètre de sécurité dressé à proximité du monument.
La flamme est ensuite repartie sous le tunnel qui passe devant le Parc André Citroën, avant d'être à nouveau stoppée et mise à l'abri dans un bus de la sécurité.
Par la suite, le relais a repris avec le tennisman Arnaud Di Pasquale, mais a été stoppé peu après dans les mains de David Douillet.
Pendant ce temps-là, un drapeau noir avec les menottes représentant les anneaux olympiques a été déployé au premier étage de la Tour Eiffel.
A noter que France Télévisions a arrêté la retransmission des images pendant que les premiers incidents se produisaient.
3000 personnes avaient pourtant été mobilisées pour assurer la sécurité sur les 28 km du parcours de la flamme olympique.