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Lamy-Chappuis retrouve le tremplin

Jason Lamy-Chappuis, les bras en l'air, heureux d'avoir remporté le titre olympique du combiné nordique. Une image que l'on espère revoir ce mardi, avec ses camarades de l'épreuve par équipes

Jason Lamy-Chappuis, les bras en l'air, heureux d'avoir remporté le titre olympique du combiné nordique. Une image que l'on espère revoir ce mardi, avec ses camarades de l'épreuve par équipes - -

Champion olympique au début des Jeux Olympiques, Jason Lamy-Chappuis reprend la compétition ce mardi, soit neuf jours après son titre olympique sur petit tremplin. Il a bien fallu s’occuper pour ne pas baisser le pied et repartir de plus belle sur la compétition par équipe.

Comment faire pour rester dans la compétition malgré une pause de neuf jours ? C’est le casse-tête qu’a dû résoudre l’équipe de France de combiné nordique. « Le village olympique c’est bien, mais par moment, ça devient vite étouffant », explique Etienne Gouy, l’entraîneur de l’équipe de France. Du coup, il a fallu trouver une solution. L’encadrement avait dans un premier temps envisagé un départ sur Vancouver pour se changer les idées. Puis, devant les difficultés pour organiser ce déplacement, il s’est retourné vers une solution intermédiaire et un week-end en vélo avec nuit dans un chalet.

Finalement, le déplacement à Vancouver a pu se monter avec l’aide du CNOSF qui a loué une maison à l’extérieur du village olympique. Pour ne pas retrouver ce qu’ils connaissaient à Whistler. Et toute l’équipe est descendue pendant trois jours et deux nuits. Au programme : shopping, promenades incognito, vélo et match de hockey. L’occasion de voir la Russie étriller mardi dernier la Lettonie (8-2). « Ils ont pu couper, se reposer, vivre ensemble sans impératif d’horaire », se félicite Nicolas Michaud, patron de l’équipe de France. C’était indispensable, parce que le matin, on ne les a brusqués. »

Et la recette a eu du bon. Les cinq garçons sont rentrés revigorés de Vancouver. Car, à l’image de Jason Lamy-Chappuis, ils commençaient à sentir l’usure. « Ces deux jours nous ont fait du bien pour couper et nous changer les idées. Il y a tellement de choses qui se passent dans notre tête. Il faut refaire de l’ordre pour repartir de plus belle. J’ai mis deux ou trois jours à me remettre de mes émotions. D’ailleurs les sensations étaient difficiles la première journée d’entraînement. Là, ça va de mieux en mieux. Même si j’ai perdu un peu d’énergie dans la bataille. »

P. Ta (RMC Sport)