Le CIO va réexaminer les échantillons des Jeux de Pékin

De la CERA, un EPO à effet retard, avait été retrouvée dans les prélèvements de Ricardo Ricco. - -
Les athlètes dopés qui étaient passés à travers les mailles du filet lors des derniers Jeux ne doivent pas être tranquilles. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé mercredi qu'il allait analyser une nouvelle fois, grâce au tout nouveau test de détection de la CERA, les prélèvements sanguins des Jeux Olympiques de Pékin.
Le CIO conserve les échantillons sanguins pendant huit ans, afin de pouvoir les réexaminer en fonction des évolutions techniques. Il va donc utiliser le test du laboratoire français de Châtenay-Malabry, qui permet de détecter la CERA, un EPO à effet retard.
Le laboratoire est d’ailleurs en train d’analyser rétrospectivement une quinzaine d’échantillons de coureurs suspects du dernier Tour de France. Ces tests ont déjà permis de confondre l'Italien Leonardo Piepoli et l'Allemand Stefan Schumacher.
C’est ce qui a incité le CIO à refaire tester les échantillons de Pékin, selon une porte-parole de l’organisation. Les échantillons sanguins de Pékin (au nombre de 1.000) sont actuellement rapatriés à Lausanne, où ils seront conservés en attendant de définir les conditions et le moment de leur nouvelle analyse.