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Les JO 2024 ont réalisé des bénéfices trois fois plus importants que prévu

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Selon L’Equipe, le comité d’organisation va présenter des bénéfices trois fois plus importants que prévu, le 17 juin, au moment de la clôture définitive de ses comptes. Le chiffre a explosé depuis son évaluation en décembre dernier.

Les JO de Paris vont (encore) se conclure en apothéose. Un peu plus de dix mois après la cérémonie (sportive) de clôture des Jeux olympiques (le 11 août 2024 au Stade de France), le comité d’organisation (Cojo) va définitivement fermer ses comptes, le 17 juin lors d’un ultime conseil d’administration. Et les nouvelles seront très bonnes puisque Tony Estanguet, président du Cojo, va annoncer des chiffres largement revus à la hausse depuis leur présentation en décembre dernier.

80% de l'excédent revient au sport français

Selon L’Equipe, les bénéfices réalisés seront de 76 millions d’euros a minima, soit trois fois plus que le chiffre annoncé en décembre dernier (26,8 millions d’euros). Cette augmentation s’explique par la clôture de "tous les grands contrats", explique Fabrice Lacroix, directeur exécutif administratif et financier de Paris 2024.

Et le boni (l’excédent des recettes sur les dépenses) risque même d’augmenter jusqu’à la fermeture officielle de Paris 2024, le 30 juin. A quoi sera-t-il alloué? Les fonds seront gérés par le Fonds de dotation de Paris 2024 et distribués vers trois postes. Le premier sera la célébration des Jeux Parisiens avec notamment le financement de cinq millions d’euros de la vasque olympique, qui sera de retour aux Tuileries du 21 juin au 14 septembre, pendant trois ans de suite (sujets au vote au conseil de Paris).

L’excédent sera aussi dirigé vers des dispositifs comme le savoir nager, la journée paralympique ou des jobs dating dans les stades. Enfin - et ce sera un petit soulagement pour certains athlètes qui se sentent un peu laissés pour compte depuis la fin des Jeux -, la dernière part leur sera versée. Dans les faits, 80 % du boni revient ainsi au sport français, dont 20 % iront au CNOSF, soit 15,2 millions d’euros. Le CIO, qui a reçu les derniers 20% du boni, pourrait aussi les reverser au sport français. "Parmi les questions qui se posent et les options qu'ils ont, il y a le fait qu'une partie ou la totalité puisse revenir pour des projets autour de l'héritage ou de l'impact des Jeux de 2030", explique Tony Estanguet.

NC