Lizeroux dans le grand bain

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L’air olympique n’a pas changé Julien Lizeroux. « Mes objectifs sont toujours les mêmes : 1. Me faire plaisir et 2. Envoyer du gros ! », lâchait le Français la semaine passée après avoir reconnu la piste de Whistler. Celle sur laquelle il disputera mardi soir, sauf nouveaux caprices de la météo, la première course de sa carrière aux JO.
Entre blessures et résultats en dents de scie, le Plagnard de 30 ans n’avait suivi qu’en spectateur le dernier rendez-vous de Turin. « Etre ici en live et avoir la chance de pouvoir gagner quelque chose, c’est extraordinaire », estime celui qui débutera par le super-combiné (descente à 19h, slalom à 22h30), une discipline dont il est vice-champion du monde en titre. Sur un parcours qu’il dit apprécier, l’occasion est belle de briller une première fois, plus de dix jours avant son grand rendez-vous sur le slalom (27 février).
Propulsé « meilleure chance de médaille masculine » en l’absence sur blessure de Jean-Baptiste Grange, Lizeroux assure ne pas ressentir le poids des attentes. « Ça veut dire quoi avoir de la pression ?, interroge-t-il. Ça reste de la neige blanche et du ski comme on en fait tous les jours. On a forcément du stress et de l’appréhension au départ d’une course. C’est ce qui rend le sport si intense. Et je n’ai pas du tout la prétention de porter l’équipe de France. » De garnir sa corbeille à médailles en revanche…