"On est obligé de passer sur la route": la galère des personnes à mobilité réduite pendant les JO 2024

L'installation de 44.000 barrières dans les rues de Paris avant le début des Jeux olympiques rend très difficiles les déplacements des personnes à mobilité réduite.

À une semaine de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, la circulation dans Paris est de plus en plus compliquée. L'installation de 44.000 barrières pour les différents périmètres de sécurité entrave notamment les déplacements des personnes à mobilité réduite.

Difficile de prendre un bus

"Tout est bloqué, on est obligé de passer encore sur la route", explique Virginie Dubost qui a fait face à l'annulation de son bus Pam, là aussi en raison des changements de circulation liés aux JO 2024.

"Comme tout est bloqué, il n'y a pas d'option de récupérer un bus ne serait-ce que pour un ou deux arrêts", poursuit-elle au micro de BFM Paris Île-de-France.

L'association APF France handicap en Île-de-France rappelle agir au quotidien pour améliorer les déplacements des personnes à mobilité réduite. "Les bus passent ou ne passent pas, ils sont en panne, la rampe ne fonctionne pas... Ce sont des choses sur lesquelles nous, l'association l'APF France handicap on est très vigilant", détaille Christian Lelièvre, élu de l'association.

"C'est un chantier de longue date. C'est un chantier qui va continuer même après les JO. Ça fait partie de notre mission", ajoute-t-il auprès de BFM Paris Île-de-France.

Pendant les Jeux olympiques, plus de 3.500 visiteurs en fauteuil roulant sont attendus. Pour rallier les sites olympiques, ils peuvent réserver l'une des 1.000 navettes PMR mises en place spécifiquement.

Chloé Berthod, Maïmouna Barry et Inès Beaugé