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JO 2024: la mairie demande au préfet de police de revoir les barrières dans le centre de Paris

Des barrières ont été disposées par milliers dans le centre de Paris.

Des barrières ont été disposées par milliers dans le centre de Paris. - Dimitar DILKOFF / AFP

David Belliard, adjoint à la maire de Paris, demande au préfet de police Laurent Nunez de revoir l'installation des barrières en certains endroits pour faciliter les déplacements des piétons et cyclistes.

L'adjoint aux mobilités à la mairie de Paris demande au préfet de police de revoir les barrières disposées par milliers dans le centre de Paris en vue de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, et ce afin d'améliorer la circulation.

Dans un courrier daté du mardi 16 juillet, et transmis ce jeudi 18 juillet à l'AFP, David Belliard demande au préfet de police Laurent Nunez de "reconsidérer certaines emprises et neutralisations de l'espace public pour permettre, toutes les fois où c'est possible, la meilleure circulation possible et sécurisée des piétons et des cyclistes".

Des déplacements entravés

L'élu écologiste reproche au représentant de l'État les "blocages" dans le cœur de la capitale, alors que les Jeux olympiques vont être synonymes de "période où la circulation automobile est réduite et où les transports en commun vont être extrêmement sollicités".

L'adjoint d'Anne Hidalgo déplore que le réseau de pistes cyclables développées spécialement pour les JO -les "olympistes"- soit "mis à mal par des barrières disposées de telle sorte qu'elles entravent les cheminements en poussette, en fauteuils ou à vélo".

"Il en est de même pour les pistes cyclables qui servent finalement de places de stationnement aux véhicules de police", écrit encore le candidat des Verts aux municipales de 2020.

L'arrivée, à partir du 8 juillet, d'environ 44.000 barrières disposées sur les trottoirs et les chaussées des quais de Seine et dans les rues alentours a suscité l'ire de nombreux résidents, travailleurs ou commerçants parisiens.

Ces barrières ont été posées par la préfecture de police pour sécuriser la cérémonie d'ouverture du 26 juillet, une parade nautique inédite sur la Seine, et les épreuves sur route de cyclisme et de course à pied.

Depuis jeudi matin, le périmètre "gris", aussi appelé SILT pour périmètre de "sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme", est entré en vigueur sur le même secteur, suscitant là aussi de nombreux mécontentements parmi les Parisiens empêchés de passer en l'absence du pass d'accès à la zone.

A.T. avec AFP