On oublie Annecy et on recommence…

Une semaine après la débâcle de l'élection de la ville hôte des Jeux Olympiques 2018, où Annecy n’a récolté que sept voix, le CNOSF tenait ce mardi un conseil d’administration qui n’a débouché sur aucune mesure concrète. Tout va bien, en quelque sorte…

On pouvait s’attendre à un règlement de comptes entre les différents acteurs et responsables de la déroute subie par la candidature d’Annecy (7 voix sur 95) la semaine dernière à Durban (Afrique du Sud). Pourtant, au cours du conseil d’administration qui s’est tenu ce mardi, l’ambiance était plutôt à la réflexion et à la projection dans une candidature future. « On avait une réunion pour analyser comment la candidature d’Annecy s’était déroulée et quelles perspectives on pouvait en tirer, a déclaré le président du CNOSF Denis Masseglia. Cette candidature a été tout sauf un long fleuve tranquille. » Au cours de cette réunion où les présidents des principales fédérations sportives étaient présents, à la différence de Charles Beigbeder, il a été décidé qu’il fallait désormais repartir avec une vraie volonté commune entre l’Etat, l’ensemble du mouvement sportif et la ville candidate.

Masseglia : « Conserver l’ambition olympique de la France »

De plus, il a aussi été décidé de prendre en compte l’évolution des critères d’élection du CIO, les valeurs olympiques ne suffisant visiblement plus. « En tout cas, il ne faut plus partir la fleur au fusil », a indiqué l’une des personnes présentes à la réunion. L’ambiance n’était donc pas au règlement de compte et personne n’a été montré du doigt après ce nouvel échec pour une candidature française, après Paris en 2008 et 2012. Par ailleurs, la possible candidature de Nice, voulue par le maire Christian Estrosi, pour les JO 2022 n’a pas été évoquée. Malgré tout, pas question pour Denis Masseglia de baisser les bras. « Il faut conserver l’ambition olympique de la France et plus que jamais dire que le sport est un enjeu majeur pour notre pays », a-t-il conclu.