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Parker, l'étendard français ?

Tony Parker

Tony Parker - -

Volontaire pour être le porteur du drapeau lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Londres, le basketteur français ne correspond pas au profil de l'athlète olympique type. Malgré tout, son envie comme sa renommée en font un sérieux prétendant.

Le parcours historique de l’équipe de France de basket lors de l’Euro lituanien a visiblement donné des idées à Tony Parker. Finaliste face à l’Espagne, la bande à « TP » a décroché sa qualification pour les Jeux Olympiques de Londres. Une échéance qui fait saliver d’envie le meneur de jeu des Spurs, qui a avoué mardi au micro de RMC qu’il serait honoré d’être le porte-drapeau de la délégation française l’été prochain. « J’aimerais bien, explique-t-il. Ça fait onze ans que je suis en équipe de France. Je suis très fier d’être Français. Ce serait un honneur de porter le drapeau. »

Si le sportif français le plus payé, star en NBA et habitué des émissions de télévision, ne correspond pas forcément à l’esprit olympique incarné, par exemple, par Marie-José Pérec (1996) ou Tony Estanguet (2008), son envie fait plaisir à Denis Masseglia, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). « D’après les conversations que j’ai eues avec lui, Tony Parker a la motivation, le charisme et la qualité pour l’être, déclare-t-il. (…) Il rejoint l’envie manifestée par des gens comme Roger Federer de vivre le rêve olympique. La magie des Jeux permet cela.»

Estanguet : « Il va s'impliquer dans ce rôle »

« Je crois que TP a une expérience incroyable, il correspond assez bien à ce profil-là, lance Tony Estanguet, qui avait tenu ce rôle en 2008. Il a montré récemment qu'il a une envie incroyable d'aller aux Jeux, de gagner une médaille pour la France, de représenter son pays. Il s'est bien battu depuis 10 ans pour atteindre son objectif. Il a montré sa motivation et ça c'est un élément déterminant, ça veut dire qu'il va s’impliquer dans ce rôle-là. Et puis, il est capable de répondre aux exigences médiatiques, il a beaucoup de bouteille par rapport à ça. »

Le côté « bling-bling » du meneur de jeu des Bleus ne représenterait donc pas un écueil pour conduire le cortège des athlètes français, le 27 juillet 2012 lors de la cérémonie d’ouverture. « Pour avoir eu Federer porte-drapeau à Athènes et Pékin, je peux vous dire la fierté de l’équipe suisse à l’accompagner », concède ainsi Denis Masseglia. « Il a peut-être un prénom prédestiné pour succéder à Tony Estanguet ? », s’interroge même le patron du CNOSF. Suffisant pour devancer Julien Absalon, Laura Flessel ou encore Alain Bernard, autres potentiels porte-drapeaux ? Réponse lors de l’entrée des athlètes tricolores au stade olympique de Londres…